C’est une expression de plus en plus consacrée par les jeunes, dans le sport et le foot : les joueurs ont un « gars sûr » dans une équipe, sur qui se reposer ou se référer, selon les circonstances. Chez Hyundai, la même chose s’applique, à l’échelle européenne du groupe. C’est-à-dire que l’OL, club partenaire premium du constructeur automobile coréen, depuis 2012 a aujourd’hui valeur d’exemple, dans les proches pays de France.
La réussite du partenariat de Hyundai France et de l’OL fait des émules ailleurs en Europe
Ce mercredi, en marge de la rencontre de Ligue 1 entre Lyon et Rennes, sont venus plusieurs représentants de la marque, de pays voisins que sont : l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Allemagne -, pour étudier et comprendre, les « best practice » mis en place avec les Gones. Pour quoi faire ? Parce que depuis quelques mois, Hyundai a densifié son programme de partenariats, en se rapprochant de Chelsea, du Hertha Berlin, de l’AS Rome et de l’Atlético Madrid. La dimension n’est pas la même que le contrat existant avec l’Olympique Lyonnais ; ici le sponsoring se visualise sur la manche des maillots (à Chelsea, au Hertha et à l’Atlético ), ou dans le dos (à la Roma).
Une délégation internationale à Lyon pour mesurer et comprendre la stratégie de partenariat
Mais le fait que tous ces deals s’inspirent du rapprochement initié depuis déjà six ans et jusqu’en 2020 (au moins), entre l’OL et Hyundai est une vraie reconnaissance, pour la division française de la marque. Il faut en effet comprendre, que le constructeur a décidé de cesser son association avec l’UEFA (il était notamment partenaire de l’Euro en France), pour changer d’orientation et d’axe de communication en Europe, en recentrant la stratégie sur du local. Ce qui fonctionne avec l’OL a été reproduit ailleurs, avec une même constante dans le choix des clubs partenaires : il faut nécessairement qu’ils aient cette envie commune d’avancer ensemble, dans une logique de « win-win » qui passe parfois, par des changements d’habitudes. Comme par exemple pour Hyundai, d’accepter de gommer le bleu et le blanc iconiques du logo, pour du jaune sur le maillot de la Roma.
Des clubs choisis minutieusement, qui pèsent tous dans l’histoire du ballon rond
« Un point commun à tous ces clubs : ils sont innovants et challenging », justifie Rolf Faber, le directeur général de la marque et du marketing Europe, chez Hyundai. C’est l’un des axes de la sélection des équipes, les autres étant la popularité et l’engouement des fans ; que la zone géographique soit en phase avec le marché et bien évidemment, l’aspect financier car ces clubs sont tous des références en leur pays, voire du Vieux Continent. Les contrats sont signés pour trois à quatre ans, à chaque branche de la marque ensuite, la liberté de l’activer. C’est ici qu’interviennent les équipes de Hyundai France, dans l’analyse de toutes les opérations menées depuis six ans, comme le programme « Partager Hyundai« , à l’efficacité prouvée. Un chiffre résume la portée de l’engagement : en 2014, la marque a vendu 16.500 voitures sur le territoire national, contre 35.000 environ, cette année 2018.
Quand t'as le logo de ton club, sur la plaque d'immatriculation de ta voiture 😊 : petite curiosité observée sur le parking des joueurs de l'#OL pic.twitter.com/0Ad9TtebCd
— Thomas Filhol (@T_Filhol) 6 décembre 2018
Des ventes quasiment doublées en quatre ans et une notoriété croissante pour la marque
L’association avec l’OL y est forcément pour beaucoup, en complément d’autres programmes, comme d’être un fournisseur officiel véhicules de plusieurs clubs de foot du pays (l’OL bien sûr, mais aussi l’OM, l’OGC Nice, Chambly, Le Havre AC, le Tours FC, le Stade Malherbe de Caen, le Paris FC et le RC Lens). Ou d’avoir des ambassadeurs individuels, anciens ou sportifs en activité : Rémy Vercoutre, Sony Anderson et Sarah Bouhaddi du côté du foot lyonnais, la championne olympique de ski de bosses, Perrine Laffont, l’aventurier suisse Bertrand Piccard, derrière le projet « Solar Impulse » ou le navigateur Phil Sharp. Après tout un mercredi d’échanges entre les équipes, la journée s’est conclue au Groupama Stadium, pour voir Lyon s’incliner contre Rennes (0-2). Pas de bol pour la démonstration, mais il y aura d’autres occasions, car ces rencontres sont faites pour être renouvelées, tous les quatre mois environ.