
C’était une journée particulièrement cruciale et certains des verdicts le prouvent. La Commission de Contrôle des Clubs Professionnels a rendu ses décisions pour les clubs entendus en préalable de la saison 2025-2026. Avec des sanctions majeures qui bouleversent la hiérarchie du football français.
Mardi noir pour certains, soulagement pour d’autres. La Direction Nationale du Contrôle de Gestion a tranché dans le vif lors de son examen annuel des comptes des clubs professionnels français. Si plusieurs formations s’en sortent indemnes, d’autres paient cash leurs difficultés financières.
Le coup de tonnerre vient de Lyon. L’Olympique Lyonnais, sous menace depuis son passage de l’hiver, se voit infliger une rétrogradation administrative en Ligue 2 pour la saison 2025-2026. Cette sanction historique frappe de plein fouet l’un des clubs les plus emblématiques du championnat de France. L’OL peut encore faire appel de la décision.
À l’inverse, plusieurs formations de l’élite échappent aux sanctions. L’AS Monaco, le FC Nantes et le promu Paris FC peuvent aborder la prochaine saison avec sérénité, la DNCG n’ayant pris aucune mesure à leur encontre. Ces clubs valident ainsi leur gestion financière et leur conformité aux exigences réglementaires.
L’OL et l(AC, Ajaccio frappés durement par la DNCG
En deuxième division, le Stade de Reims et Clermont Foot tirent également leur épingle du jeu sans subir de sanctions. Le promu Clermont Foot obtient un sursis, sa situation restant suspendue à la confirmation de l’octroi de son statut professionnel par le Conseil d’Administration de la LFP. Le SC Bastia se voit imposer un encadrement de sa masse salariale et des indemnités de mutations, une mesure restrictive qui limitera sa marge de manœuvre sur le marché des transferts.
Plus durement touché, l’AC Ajaccio rejoint Lyon dans les sanctions lourdes avec une rétrogradation en National 1. Le club corse paie ainsi ses difficultés financières persistantes et devra reconstruire son projet en troisième division. Sauf appel de la direction. En National 1 justement, Valenciennes FC évite les sanctions mais reste sous l’épée de Damoclès. Le maintien de son statut professionnel dépendra de la décision du Comité Exécutif de la FFF, plaçant le club nordiste dans une situation d’attente.