C’est la rentrée pour le rugby européen (et désormais au-delà), ce week-end débute la Champions Cup 2024-2025, qui représente ce qui se fait de mieux pour les clubs du Vieux Continent. De mieux au plan sportif, mais financièrement c’est une autre histoire. Contrairement aux autres compétitions sportives, cette épreuve ne verse en effet aucune prime aux clubs participants, une particularité qui bouleverse les codes traditionnels du sport professionnel.
Il n’y a pas de prime à gagner avec la Champions Cup
C’est ce qu’explique le très sérieux The Telegraph, dans un sujet dédié au printemps dernier. Votée par les clubs eux-mêmes, cette structure financière repose sur un modèle paritaire de redistribution. Les recettes de billetterie sont partagées, avec un mécanisme complexe où les clubs touchent des revenus proportionnels à leur participation. Mais il n’y a pas de prime directe à la performance dans la compétition ou de résultat au match.
Un système qui favorise la solidarité au risque de réduire l’ambition sportive
Pour les formations comme Leinster, le Stade Toulousain ou les clubs anglais, cela signifie que progresser dans la compétition n’apporte pas de bénéfice financier immédiat. Mieux, les clubs finalistes peuvent même potentiellement perdre de l’argent, avec la charge des frais de déplacement. Ce système, original mais contesté, offre l’avantage de maintenir une solidarité financière entre formations, mais pourrait décourager l’ambition sportive.