Retour dans le rouge, après une saison financièrement positive, consécutive à d’autres bouclées négativement. Le Stade Rennais a des hauts, mais plus souvent des bas, aux bilans de ses comptes. Avec toutefois une forme de stabilité depuis deux ans, comparée aux saisons précédentes où le club breton a accusé jusqu’à plus de 15 millions de déficit, au terme des exercices 2015 et 2014.
Un déficit cumulé de plus de 32M € pour Rennes sur 10 ans
Sur dix ans le club rennais est en déficit net de 32,340 millions d’euros. Avec le seul exercice 2018 à 4,637 millions de positifs. Mais des indicateurs qui progressent, principalement du côté des recettes indépendamment des opérations de mutations de joueurs. La saison 2019 dernière, le produit des activités a flirté avec les 80 millions d’euros, pour la première fois dans l’histoire des Rouges et noirs. Conséquence heureuse des performances sportives des hommes de Julien Stephan, vainqueurs cette saison-là de la Coupe de France et quarts de finalistes de la Ligue Europa.
Des revenus augmenté de 47% la saison 2019 dernière
Entre 2018 et 2019, les revenus du club ont progressé de 47% et c’est à ce titre, l’augmentation la plus forte du championnat. En contrepartie d’une masse salariale à 63,6 millions, la sixième plus élevée du plateau de la Ligue 1. L’équilibre des finances sans nuire à la performance sportive est une réussite rennaise, qu’il faut attribuer pour sa partie au moins, à l’ancien président Olivier Letang. Son successeur devra poursuivre ce travail qui a conduit le club à gagner un premier trophée majeur la saison dernière, après des années à courir derrière.