Plus du tiers des revenus totaux générés par le Real Madrid cette saison 2019-20, ce que représente la part du sponsoring sur les finances du club. Soit 371,3 millions d’euros sur un total estimé à 822,1 millions d’euros, les partenaires commerciaux ont une importance capitale pour le club merengue. Or en ces temps de crise, l’avenir en ce qui les concerne est flou pour beaucoup d’entre deux.
Le sponsoring pèse plus du tiers des recettes du Real Madrid
Dont les deux plus importants que sont adidas, l’équipementier et Emirates, le commanditaire premium sur le maillot. A propos de la marque aux trois bandes, elle vient d’annoncer que ses pertes au second trimestre de l’année avoisineraient les 40%, contre 19% au premier semestre. Et la hausse des ventes en ligne ne compense la perte des enseignes physique de la marque, fermées à 70% dans le monde. Le gouvernement allemand a prévu une aide de 2,4 milliards d’euros pour aider le groupe à faire face à la crise.
adidas a prolongé en mai dernier son contrat jusqu’en 2028
Depuis mai 2019 et la dernière extension du contrat, adidas est uni au Real Madrid, jusqu’en 2028 et à hauteur de 100 à 150 millions d’euros par an, selon les bonus. adidas en difficulté, Emirates l’est également. Depuis que le confinement s’est généralisé partout, tous ou presque des plus de 250 appareils de la compagnie aérienne ne peuvent plus voler. Quelques destinations ont néanmoins été réouvertes en avril. Si le gouvernement de Dubaï a promis de soutenir la compagnie, les pertes sont importantes au point d’envisager des réductions sur les salaires des employés du groupe. Dans ces conditions le soutien de la marque au Real est plus incertain, sachant qu’Emirates est aussi associé au Milan AC, à Arsenal, Hambourg SV, l’Olympiakos, le Benfica et à compter de la saison prochaine, de l’Olympique Lyonnais en France. Au Real, elle verse près de 70 millions d’euros annuels.
Emirates, Audi ou Palladium Group sont eux aussi en difficulté
Et ce n’est pas tout. Fournisseur des voitures du club, Audi et plus largement la maison mère Volkswagen traverse aussi des difficultés. En Allemagne, l’activité est en train de reprendre progressivement mais elle tourne encore au ralenti, à moins de 40% de ses capacités. Mêmes effets et conséquences pour Palladium Group, une chaîne hôtelière de luxe, engagée auprès du club depuis l’automne dernier et pour un coût estimé à près de 7 millions d’euros par an. Et par ricochet d’autres partenaires régionaux comme Tecate ou Hankook connaissent d’autres soucis du même ordre. Jusqu’ici aucun de ces commanditaires ne s’est soustrait à ses obligations contractuelles, mais le contexte pourrait remettre des choses à plan. En temps de crise, les budgets dédiés au sponsoring et/ou à la communication sont généralement les premiers supprimés.
Un commentaire
Moi je voulez entre avec son partenaire