Le poids des cotisations sociales, comme un frein au développement du foot français face à la proche concurrence étrangère. Voilà un aspect qui revient régulièrement au centre des débats, dès lors qu’il est question de l’attractivité des clubs du championnat face à ceux des voisins européens. Le dire est une chose, l’illustrer d’exemples en est une autre dont s’est chargé Premier Ligue, le syndicat patronal de la Ligue 1, en collaboration avec le cabinet AyacheSalama.
Le PSG PSG, l’OL, l’OM ou l’ASSE paient plus de charges que les clubs de tout un championnat voisin
Une étude publiée ce vendredi détaille qu’à lui seul, le PSG « paie plus de charges sociales que l’ensemble des clubs de Bundesliga, de Liga et de Serie A réunis ». Ou, que l’OL et l’OM, « paient plus de charges sociales que la Bundesliga et la Liga réunies », tandis que l’ASSE dépense à elle seule, l’ensemble de la Bundesliga allemande. Exprimé différemment, le rapport indique que, tandis que le Paris Saint-Germain verse 77,6 millions sous la forme de charges, pour l’OM le coût s’élève à 31,207M€, pour l’OL à 28,695M€ et l’ASSE, 11,557M€. Alors qu’ailleurs en Europe, le Borussia Dortmund doit s’acquitter de 4,425 millions de charges et « seulement » 436.000 et 342.000 euros au deux géants d’Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone, pour ce qui concerne uniquement leurs effectifs professionnels.
Charges patronales ou salariales bien plus élevées en France que chez les voisins d’Europe
L’étude détaille le poids, d’un côté des charges patronales et de l’autres des charges salariales. En ce qui concerne les premières cotisation, elles sont 30% à 40% plus élevées en Ligue 1 et n’ont pas plafonnement. Quant à la part salariale, elle est « 62 fois supérieure », en France qu’en Espagne. « Ces dernières années cela a été amplifié par diverses taxes qui se sont ajoutées aux charges sociales », précise le rapport, à propos de « la taxe sur les hautes rémunérations, ou l’augmentation des cotisations retraites AGIRC ARCO ».
Malgré la fiscalité (un peu) plus avantageuse, la France est à la peine face à l’Europe
Si toutefois le niveau de charges imposés aux clubs français est un frein évident dans la compétitivité, le syndicat souligne qu’a contrario, pour ce qui concerne le volet fiscal, « les taux d’impôts sur le revenu sont concurrentiels en France par rapport à ses voisins européens ». Malgré cela, « le régime de droit commun des charges patronales et salariales est tel, qu’il ne peut être comblé par une fiscalité avantageuse », conclut le rapport de Première Ligue.
Un commentaire
Tout est démesuré voir écoeurant pour ça qu’on a aucune chance en coupe Europe