Neymar a de nouveaux problèmes à gérer. Selon le journal brésilien Folha de Sao Paulo, l’attaquant du PSG est soupçonné de fraude fiscale par l’IRS (International Revenue Service) et 36 de ses propriétés ont été saisies. Ce fait divers s’ajoute à une liste déjà longue. Le joueur est en pleine tourmente, depuis les accusations de viol portées par Najila Trindade, sa blessure qui le prive de la Copa América au Brésil, et la dernière sortie de Nasser El-Khelaïfi, dans France Football, lui reprochant son manque d’envie au Paris-Saint-Germain.
La star du PSG, Neymar, devrait 15 millions d’euros aux autorités brésiliennes
Les faits remonteraient au moment du transfert de la star brésilienne au FC Barcelone. Neymar aurait reçu 40 millions d’euros de la part du club catalan, versés en 3 fois (2011, en guise d’avance, 2013 et 2014). Cependant, l’argent serait arrivé directement dans une société appartenant au père du joueur. De ce fait, la taxe d’imposition était de 17% (taux d’imposition d’une société), au lieu des 27,7%, qu’il aurait dû verser s’il avait touché l’argent à titre personnel. La justice brésilienne a donc décidé de saisir ses propriétés, le temps que l’enquête avance. Ce n’est pas la première fois que Neymar est confronté à ce genre d’affaires. En 2017, il avait été condamné à payer 2,1 millions d’euros au fisc brésilien, pour des impôts impayés.
Des appartements et des habitations luxueuses appartenant à Neymar
Si les biens ont été saisis par le tribunal, le joueur peut continuer à les utiliser normalement. Il ne peut, cependant, pas les vendre. Parmi ces propriétés, le journal brésilien évoque deux résidences, en copropriété, à Guarujà, utilisées par la famille du joueur, et lui-même lorsqu’il revient au Brésil. Ces habitations avaient été achetées 1,6 millions d’euros, en 2011, et en vaudraient, aujourd’hui, deux fois plus. Il y aurait également un appartement à Vila Mariana, dans la région de São Paulo, estimé à 3,4 millions d’euros, et d’autres biens, moins importants, situés à Santos, Praia Grande, São Paulo ou encore São Vicente.