A force, c’est devenu une habitude, qu’il ne boude pas. David Botton suit son quatrième Tour de France, en tant que pilote, au coeur de la caravane, au volant de son ENYAQ Coupé RS, et comme avant chaque départ, il a pointé l’étape du 13 juillet, car elle sera celle de son anniversaire. Son 37e. Ce jour-là, le peloton et son cortège de chars et de voitures seront dans les Alpes, entre Albertville et le Col du Granon. Pour le Vendéen qu’il est, ancien coureur chevronné et amoureux de la Petite Reine, le format n’est pas pour lui déplaire.
Son 4e Tour de France au coeur de la caravane
« J’adore être dans les cols », s’amuse-t-il, en pensant que lendemain, 14 juillet, l’étape le mènera à l’Alpe d’Huez, en empruntant la route du mythique et très remuant virage des Hollandais ; David Botton se rappelle encore ému, de son premier passage. A l’époque, il n’était pas dans l’équipe Skoda, au service de laquelle il officie depuis deux ans, en qualité de pilote à bord de l’un des six véhicules de la marque, dans la caravane. Depuis l’année dernière, ils roulent à l’électrique, un choix louable du constructeur et de l’organisateur ASO, qui a toutefois nécessité une certaine gymnastique, sur la première année, pour assurer le chargement des véhicules.
Skoda est passé au tout électrique sur la course
David Botton se souvient de longues soirées passées à recharger. Alors cette saison il se réjouit d’avoir « une borne 7 jours sur 7 et H-24, avec une personne dédiée », à l’opération. C’est un poids logistique en moins et du repos de gagné, pour assurer au quotidien, la tâche confiée. Celle d’un pilote de la caravane est « de rouler proche du public, pour que les hôtes et hôtesses distribuent les goodies, en veillant bien à ce que rien ne tombe sur la route. » David Botton transporte lui, le chef du cortège Skoda, qui veille au bon déroulement de l’étape, radio CB toujours en main, pour distribuer les consignes.
L’occasion d’assouvir deux passions : la conduite et le cyclisme
La route offre son lot d’anecdotes ou de moments de partages – « quand un camping-cariste vous offre une bouteille de soda fraîche en pleine canicule » -, elle donne aussi à David Botton, l’occasion d’assouvir sa passion de la conduite. A Paris, à l’arrivée de ce Tour de France masculin, celui qui « appartient aux plus âgés de son équipe », ne poussera pas le job en suivant, comme d’autres, sur l’épreuve féminine. Ce n’est pas l’envie qui lui manque, mais parce que père de famille, il se sait attendu des siens.
Article rédigé en partenariat avec Skoda