La course, lui ne la vit que via Radio-Tour. Directeur sportif au sein de l’équipe cycliste professionnelle B&B Hôtels-KTM, Samuel Dumoulin assure pourtant occuper une place stratégique au sein de la formation bretonne. « Je suis la voiture numéro 2 de l’équipe, et je pars en avant course me placer 10 kilomètres devant le peloton, explique-t-il. De là, je relaie les informations via WhatsApp sur l’état de la route, la météo ou la direction du vent. Ce sont des informations importantes qui sont répercutées ensuite aux coureurs ».
Avec un bandeau jaune sur le pare-brise de sa Skoda OCTAVIA, Samuel Dumoulin peut évoluer à n’importe quel échelon de la course. « C’est moi qui viens me placer derrière une échappée s’il y a un coureur de B&B Hôtels-KTM, indique-t-il. Je suis là pour le dépanner ou le ravitailler en bidons ». A ce stade de la course la vigilance prime avant tout. « La plus grosse difficulté ce sont les motos, il peut y en avoir beaucoup, précise l’ancien coureur cycliste. Il faut parfois slalomer. J’avoue que je regarde sans doute plus dans le rétroviseur que devant ».
Seul directeur sportif à bord de sa voiture, Samuel Dumoulin n’est accompagné que par un mécanicien. « Nous n’embarquons pas d’invités dans cette voiture, c’est un choix de l’équipe, explique-t-il. Ce n’est pas plus mal, car cela m’ajouterait une charge ». Pilote de karting depuis l’âge de 3 ans, l’ancien professionnel du vélo, vainqueur d’une étape sur le Tour de France, avoue aimer conduire : « Sur le Tour il faut des véhicules polyvalents, actifs et nerveux mais également confortables car nous faisons beaucoup de route en dehors des étapes », détaille-t-il. Pas trop nerveux quand même : il y a deux mois, sur une épreuve, deux motards qui n’étaient pas dans l’organisation, l’ont sommé de stopper à cause de sa conduite en avant course. « Ils étaient surpris et il a fallu parlementer », lâche-t-il. Tout est rentré dans l’ordre.
Article rédigé en partenariat avec Skoda