Carton plein… sur les défaites. L’Olympique de Marseille a marqué un triste record, ce mercredi soir en Ligue des champions, en encaissant une treizième défaite consécutive dans la compétition. Et une quatrième, cette saison 2020-21, qui vaut aux hommes d’André Villas-Boas, le bonnet d’âne sportif et la portion congrue, en matière de primes à la performance. Contexte de crise oblige, l’UEFA n’a pas communiqué sur le montant de l’allocation aux équipes en phase finale du tournoi.
L’OM et le Stade Rennais a minima dans cette C1
L’enveloppe était au dernier exercice de 1,95 milliards, elle pourrait rester la même et l’UEFA selon L’Equipe ce mardi, pourrait appliquer une décote de 3,6%, pour les prochaines saisons, sur l’argent distribué aux clubs. Pour Marseille, dans tous les cas, le calcul est jusqu’ici rapide, en terme de bonus sportifs. Il est de 15,25 millions d’euros, comme la part commune aux 32 formations qualifiées et… c’est tout. Ou presque, car bien sûr s’y ajouteront la part du coefficient, qui devrait être de 7,756 millions d’euros pour les Phocéens et les recettes de la répartition de l’audiovisuel.
Au moins 50 M€ garantis jusqu’ici pour le PSG
En revanche, les clubs ne profiteront pas de l’effet de la billetterie dans des stades à huis clos, ni du business associé (hospitalités, merchandising). L’OM au régime sec, le Stade Rennais aussi. Ou presque. Les Bretons comptent au moins un nul dans la phase de groupe, qui rapporte de 900 000 euros de plus que les 15,25 millions collectifs. Avec la part au coefficient, Rennes cumule 18,366 millions, or droits de la télé. Enfin le PSG, qui s’en tire au meilleur compte des équipes françaises. Avec deux victoires et une septième place au classement au coefficient européen, le champion de France pèse au moins 49,5 millions, sur les résultats sportifs. Et s’il se hisse en huitièmes, il gonflera sa cagnotte de 9,5 millions supplémentaires.