Pourquoi parfois payer cher des indemnités sur le recrutement de buteurs, quand des profils au CV bien chargés sont libres sur le mercato ? Le salaire qu’ils réclament ? C’est possible, mais le risque est minimisé par la durée réduite du contrat. Et sûrement sont-ils moins gourmands à ce stade avancé de la saison, après des semaines sinon plus sans match officiel. L’Olympique de Marseille, qui ne parvient pas à trouver le chemin des filets en Ligue des champions, a besoin que quelqu’un lui montre la voix.
Des attaquants au CV chargé, libres sur le marché
En voilà cinq, tous d’anciens buteurs sur les terrains de la Ligue des champions et pour de grandes cylindrées d’Europe. Cinq, moins Mario Balotelli, parce que s’il a le profil et qu’il est libre, Marseille a déjà misé sur lui. Pour un résultat final, certes mitigé. Tous sont trentenaires et parfois bien tassé. Comme Mario Mandzukic ou Jackson Martinez. Le premier est vice-champion du monde en titre, il a porté les couleurs du Bayern, de l’Atlético et de la Juventus. L’autre aussi a joué au club de Madrid, mais c’est à Porto, pendant trois ans, qu’il a décoché ses plus belles flèches.
Et si c’était une solution pour l’OM aux finances étriquées ?
Plus jeunes, il y a d’abord les deux ex de la Premier League anglaise et de Manchester City : l’Anglais Daniel Sturridge (26 capes chez les Three Lions) et l’Ivoirien Wilfried Bony, 59 sélections avec les Eléphants. S’y ajoutent le Brésilien Alexandre Pato, débarqué chez les pros, avec l’étiquette d’un futur phénomène, il ne l’a que partiellement démontré, principalement au cours de ses cinq saisons milanaises. Ces joueurs n’ayant pas de contrat, tous sont susceptibles de pouvoir s’engager à tout moment, si un club veut bien d’eux.