Comme on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, on ne bâtit pas un collectif ambitionnant de ferrailler avec le gratin européen, sans investir conséquemment. C’est le cas à l’OM où, en une saison et au premier exercice plein de la nouvelle direction, la masse salariale a explosé – et le mot n’est ici pas trop faible -, puisque quasiment doublée entre 2016-2017 et 2017-2018. Très précisément, elle a gonflé de 43,68%.
+ 43,68% la masse salariale à l’OM, d’une saison à l’autre
Au bilan comptable des deux exercices, la « rémunération du personnel chargée » se chiffrait à 87,67 millions d’euros à l’issue de la saison 2016-17 et 125,121 millions, un an plus tard. Cela, sous l’effet de plusieurs recrues, dont Kostantinos Mitroglou, Adil Rami, Steve Mandanda, Valère Germain ou Luiz Gustavo, aujourd’hui le plus haut salaire de l’effectif (estimé proche du demi-million d’euros bruts par mois), avec Payet, Strootman et Mario Balotelli.
3e masse salariale en L1, derrière le PSG et l’ASM
Le Néerlandais et l’Italien n’ayant rejoint les Phocéens qu’à l’occasion de cet exercice 2018-2019, comprenons donc qu’au prochain bilan financier, la masse salariale à l’Olympique de Marseille devrait encore s’épaissir à des niveaux jamais atteint pour le club. A l’issue de la saison 2017-18, les charges d’exploitation (hors mutations) du club s’élevait à 219 millions d’euros, contre un peu moins de 155 millions d’euros précédemment. Malgré l’augmentation de près de 30% des recettes, l’OM a bouclé l’exercice dernier, sur un résultat net à – 78,584M€. En Ligue 1, enfin, seuls le Paris SG (à 332,063M€) et l’AS Monaco (132,810M€) ont des masses salariales supérieures.
Un commentaire
Eyrault a fait un peu n’importe quoi au niveau de la gestion …surtout avec des joueurs achetés, souvent en fin de carrière et surcôtés.