Après son succès (2-1) sur la pelouse du LOSC ce dimanche, l’OM conforte sa deuxième place en Ligue 1, plus près du PSG premier à dix points, que du Stade Rennais, troisième à onze longueurs. Les Marseillais sont idéalement placés avant le money time et pour un club financièrement plombé, c’est une excellente nouvelle. Car la position de dauphin si elle se confirme au bout du compte, va apporter son lot d’argent frais dans les caisses du club.
Près d’une soixantaine de millions d’euros espérés en Ligue 1
S’il est encore trop tôt pour se livrer aux comptes précis de la saison, l’OM gagnera au bas mot une cinquantaine de millions d’euros de sa saison, si les positions finales se figent. Voire soixante millions. Avant la nouvelle donne des droits télé à compter de l’exercice prochain, le principe de partage reste le même en Ligue 1. A savoir une part fixe commune aux vingt équipes, la licence club, le classement sportif de la saison en cours et sur les 5 derniers exercices révolus et enfin la part de notoriété ; à ce titre l’OM étant le club le plus populaire auprès du public français, c’est aussi celui que Canal + préfère pour ses soirées en prime time. Ça pèse dans l’addition finale.
Mais l’OM devra veiller à ses finances même avec la Ligue des champions
La deuxième place en Ligue 1 vaut surtout plus, de par le fait qu’elle qualifie les détenteurs, à la prestigieuse et lucrative Ligue des champions. Plus d’une quarantaine de millions d’euros, c’est ce que Lille estime avoir gagné de sa campagne – même courte – cette saison 2019-20. C’est dire si pour Marseille la perspective est réjouissante, car le club est déficitaire sous sa nouvelle direction, à hauteur de 91,5 millions d’euros la saison 2018-19 dernière et 60 M€ estimés pour l’exercice en cours. Pour ne pas vivre la situation de Manchester City, sanctionné à cause du fair play financier, les Phocéens ont négocié avec l’UEFA un cahier des charges visant à un retour à l’équilibre ou proche, d’ici 2021. Même en terminant dauphin du PSG, le club devra encore économiser, notamment pour réduire sa masse salariale.