« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie », sa désolait un personnage de Charles Perrault. A l’OM c’est un peu pareil, les fans comptent chaque jour qui les séparent du dernier jour de janvier, avec autant d’appréhension de ne rien voir changer dans l’effectif de Rudi Garcia. Spécialement au poste qui cristallise le plus de tensions : ce fameux « grantatakan ».
Des joueurs en fin de contrat sont potentiellement moins chers sur l’indemnité
Le problème du rôle étant qu’il est le plus valorisé sur le marché des recruteurs, un buteur s’il est efficace est très cher. Sauf à tenter un coup de poker. Mais certains le sont moins que d’autres, par le truchement des spécificités contractuelles. Pour l’Olympique de Marseille, limité dans ce qu’il peut dépenser par le fair-play financier qui le suit de près, ce peut-être une solution à suivre, car les joueurs à découvrir ci-dessus seront au bout de leur contrat, au 30 juin qui arrive.
Balotelli ou Giroud pour deux noms déjà associés au mercato de l’OM
C’est de fait la dernière occasion pour les clubs qui les emploient de s’en séparer dans l’hiver, pour tirer une indemnité sur le transfert. Même maigre. Appliqué à l’actualité du moment, eux sont possiblement « en solde ». Il y a là des noms connus associés de près mais toujours loin, au mercato phocéen. Mario Balotelli le premier, Olivier Giroud, un autre sur la fin à Chelsea. Il y a dans les huit ci-dessus, une majorité de joueurs de Premier League et des internationaux anglais qui pèsent 77 capes ensemble, sous le maillot des Three Lions.
Huit grantatakans estimés entre 1,4M€ et 8,2M€
Il y a sinon un autre champion du monde qui n’est pas français, jusqu’à la fin de cette saison si rien ne bouge, joueur des spurs de Tottenham. Les attaquants de notre sélection ont une valeur marchande présentement estimée par l’Observatoire du football entre 1,4 millions d’euros et 8,2 millions, pour Giroud le plus cher. Reste enfin un détail, qui concerne les joueurs : eux ont plutôt intérêt à rester jusqu’au bout de la saison, les uns pour garder leurs conditions avantageuses encore quelques mois, les autres pour pouvoir négocier en prime à la signature, l’indemnité économisée sur le transfert.