C’était chaud jusqu’au bout et c’était justement, l’objectif visé par Amaury Sport Organisation que de rendre plus passionnante l’arrivée de la course, en offrant le plus de visibilité possible, à toutes les catégories : handisport, femmes et hommes. C’était le but du système de « course poursuite » initié pour la première fois au Marathon de Paris 2018. Avec pour principe un départ différé des hommes, 16 minutes et 26 secondes plus tard que les femmes (temps calculé sur les meilleures performances masculines et féminines, en 201), pour rendre le final de la course palpitant. En motivant tous les participants avec une prime exceptionnelle de 5.000 euros au vainqueur, homme ou femme de ce défi dans le match.
De peu, Paul Lonyangata remporte le final du Marathon de Paris 2018 et la prime de « poursuite »
Ça ne s’est pas joué à grand-chose, mais dans les derniers hectomètres de la course, le Kényan Paul Lonyangata a déposé tout le monde, hommes et femmes, pour s’adjuger seul la victoire finale, au bout de 42,195 kilomètres d’un effort soutenu. Il devance sur la ligne, sa compatriote Betsy Saina, vainqueur de l’épreuve féminine, pour son premier marathon. Normalement, étant descendue en deçà des 2h23’15” (2h22’54 »), elle doit toucher la prime de victoire en intégralité, soit l’équivalent de 40.000 euros. Pour Paul Lonyangata c’est certain, avec son succès probant, en 2h06’21”, il s’adjuge la pleine récompense de 40.000 euros.
45.000 euros pour le double vainqueur kenyan de la course parisienne
Avec le bonus de la poursuite, il va quitter Paris, avec 45.000 euros en poche. Et une deuxième victoire consécutive dans les rues de la capitale, après son succès en 2017.
Paul Lonyangata 🇰🇪 remporte le 42ème @parismarathon ! 🏆
Paul Lonyangata 🇰🇪 grabs the victory of the 42nd @parismarathon ! 🏆#ParisMarathon pic.twitter.com/W4VyFDI1Xl— Schneider Electric Marathon de Paris (@parismarathon) 8 avril 2018