La « chose la plus facile [qu’il a faite] ». C’est ce qu’écrit le journal The Sun au sujet du pirate soupçonné d’être l’homme derrière le vol des mails de Josep Guardiola, le coach de Manchester City. Selon le tabloïd anglais, une enquête est en cours, car le hacker cherchait à obtenir une rançon en échange du contenu volé sur le portable de l’entraîneur espagnol. Avec des éléments confidentiels, comme par exemple le répertoire (numéros de téléphone et adresses mails) de certains joueurs du club champion d’Angleterre.
Des mails et numéros des joueurs de Manchester City volés à Guardiola
Avec, aussi, des échanges secrets, notamment des discussions que Guardiola aurait eu avec les défenseurs, Néerlandais, Matthijs de Ligt ou Grec, Sokratis Papastathopoulos. Tous deux ont été transférés l’été dernier, respectivement à la Juventus et à Arsenal. D’après le Sun qui le cite, le pirate informatique ne serait pas peu fier de son escroquerie. Après avoir tenté de soutirer 100 000 livres (117 000 €), à Guardiola sous la forme de bitcoins, l’homme – un trentenaire – aurait été arrêté par les autorités et du matériel informatique saisi à cette occasion, à son domicile.
Le piratage de données prend de plus en plus d’essor dans le foot ou ailleurs
Le présumé coupable aurait été anciennement en charge des réseaux informatique de Manchester City, en 2016. C’est après que le club lui a signifié la fin de la collaboration, que lui serait venue l’idée de se venger. Au club, le dispositif de protection des données a été depuis renforcé. Ce triste épisode rappelle qu’une étape a été franchie par des voleurs, sans aucun scrupule ni morale. A l’aide de méthodes douteuses pour faire plier les puissants de ce monde ou même des marques et entités entières. Il n’est pas rare que l’on découvre dans la presse, que des clubs ont été hackés, parfois en contrepartie d’un peu d’humour comme récemment quand le Barça annonce le retour de Neymar, mais plus souvent dans le seul but de gagner de l’argent, par du chantage.