Il n’est aux Girondins de Bordeaux, sous contrat que pour cette saison. Et plus si affinités entre les deux, puisqu’il y a une option d’un an de plus dans le bail. Pour Hatem Ben Arfa, le FCGB n’a rien payé, au sens de l’indemnité, pour le recruter, le 7 octobre dernier. Il n’avait plus d’employeur et était libre de s’engager où il le voulait. C’est donc à Bordeaux que le fabuleux destin de HBA a pris sa suite.
Une valorisation en chute sur le marché des transferts
A 33 ans, le meilleur de sa valorisation sur le marché est bien derrière lui, de l’époque au Paris Saint-Germain, quand il avoisinait la vingtaine de millions d’euros. A force de saison mitigées, souvent compliquées, la cote du natif de Clamart en banlieue parisienne, a fondu comme neige au soleil. En rejoignant Bordeaux, elle a repris un peu d’épaisseur, à hauteur de 3,5 millions d’euros estimés par Transfermarkt et de 1 à 2 millions, du côté de l’Observatoire du football. Ben Arfa a connu un bon paquet de changements de clubs dans sa carrière, mais seulement deux transferts payants, au commencement : de Lyon à Marseille (12 millions d’euros), en 2008, puis de l’OM à Newcastle (6 M€), en 2011.
Hatem Ben Arfa a signé pour un an (+1) avec les Girondins de Bordeaux
Avec les Girondins, le trublion offensif a donc paraphé un contrat sur la saison, qui lui vaut de gagner près de 100 000 euros brut mensuels. Et des primes en plus. Son salaire est proche de la moyenne du vestiaire de son équipe, à la tête duquel un certain Jean-Louis Gasset a voulu le relancer. Petit à petit, le technicien semble réussir son pari. Mais avec Ben Arfa, rien n’est jamais acquis.