Trente millions d’euros, soudainement, c’est à ce niveau que la valeur marchande du jeune Arthur a grimpé, quand le Barça les a offert au Grêmio, pour le recruter. Depuis la signature de son contrat de six ans jusqu’en 2024 (une spécificité en Espagne, d’ordinaire les contrats ne sont que de cinq ans maximum), Arthur Melo vaut 400 millions d’euros, tout du moins c’est le prix à payer, de sa clause libératoire à 400 millions d’euros. S’il est plus justement proche des trente millions payés par son club, tout est allé très vite en deux ans, pour le milieu de terrain.
Le FC Barcelone a payé 30M€ l’indemnité de son transfert au Grêmio
Passé professionnel en 2015, à 19 ans, la plateforme Transfermarkt l’estimait alors à une centaine de milliers d’euros. A la rentrée 2016-2017, sa cote flambe, les recruteurs des plus grands clubs lui tournent autour. Il approche alors les 2,5 millions d’euros. Sa valeur marchande explose au cours de l’exercice suivant. Equivalente à six millions d’euros en octobre 2017, puis le double quelques mois plus tard, elle grimpe de plus de 1.400% entre les mois de septembre 2016 et 2018, selon les chiffres de la base de données spécialisée.
Une marge de progression pour le jeune milieu de terrain
Depuis que le sélectionneur brésilien Tite l’a sélectionné pour la tournée d’été, il s’est encore bonifié. De jouer au FC Barcelone, dans l’un des plus grands clubs du monde, avec la perspective de pouvoir remporter la Ligue des champions le valorise de plus. Arthur n’est qu’au début de sa carrière, il a une marge de progression sportive, médiatique et marketing grande. Il est déjà sous contrat avec l’équipementier Nike par ailleurs.