La déception de son Vendée Globe est digérée, Jérémie Beyou est tourné vers l’avenir. Au moins jusqu’à la Route du Rhum 2026, à l’échéance de son nouveau contrat signé avec Charal, son partenaire titre, depuis 2017. D’ici là, le skipper breton aura une nouvelle arme de compétition, qui lui sera livrée en 2024.
Des retombées positives pour Charal qui prolonge Jérémie Beyou
A donc débuté, ce mardi, l’épisode 2 de la série Beyou x Charal. Elle marque la réussite d’une collaboration née quatre ans plus tôt, dont les résultats sont jugées concluants, par le groupe agroalimentaire. Quelques chiffres et données l’expliquent, depuis 2017 : 10 millions d’euros, les retombées en équivalence d’achat médias pour Charal, + 20 660 abonnés enregistrés sur Facebook et 32 793 followers Instagram, des valeurs de « force », « confiance » et « innovation » en progrès et un Français sur trois qui a connaissance du partenariat noué, avec Jérémie Beyou.
Charal 2, un bateau ambitieux espéré pour 2024
Toutes ces raisons et d’autres, notamment de fidélisation des collaborateurs en interne (3000 ont rencontré au moins une fois le skipper), ont poussé le groupe Bigard, propriétaire de Charal, a prolonger le partenariat jusqu’en 2026. Et d’investir dans la construction d’un nouvel Imoca, pensé par l’architecte Sam Manuard, derrière l’Occitanie, au dernier Vendée Globe. Le projet est ambitieux, à hauteur d’un investissement de 5 à 6 millions d’euros, avec pour objectif le Vendée Globe 2024.
Une dernière transat Jacques Vabre sur Charal 1
Pour patienter le temps de sa construction, Jérémie Beyou poursuivra sa carrière à bord de Charal 1, qu’il éprouvera sur la prochaine Transat Jacques Vabre, avec Christopher Prat pour l’accompagner, dans cette course en duo. A la livraison du nouveau, Charal premier ne sera pas conservé, pour donner au change à son successeur.