Tandis que Robert Beric prend la direction de la MLS et de la ville de Chicago aux Etats-Unis, Loïs Diony pourrait lui emboîter le pas, en quittant l’ASSE cet hiver. La direction stéphanoise ne le retiendra pas, à condition qu’elle minimise autant qu’elle le peut, l’échec du transfert du joueur. Une recrue couteuse sur le fond, au regard du rendu sur le rectangle vert. Diony, 27 ans, a disputé 55 matches sous le maillot vert, mais n’a trouvé que huit fois le chemin des filets.
Le transfert le plus cher de l’histoire de l’ASSE sur le départ
Pour un attaquant axial, c’est peu. Trop. De surcroît collé à l’étiquette, de recrue la plus chère de l’histoire de Saint-Etienne. En 2017 quand, sortant d’une saison pleine de réussite avec Dijon (35 matches, onze buts cette saison 2016-17), il a rejoint l’ASSE dans le cadre d’une opération payante, à 10 millions d’euros pour les Verts. Désormais, il n’en vaut même plus la moitié. Selon Foot Mercato, Saint-Etienne vient de refuser une offre d’un million d’euros de la part d’Anderlecht. C’est peu, mais toutefois proche de la réalité du moment : au mieux, Loïs Diony avoisine les 3 à 5 millions d’euros, pour la saison et demi de contrat lui restant.
Les prétendants ne se bousculent pas pour recruter Loïs Diony
Au mieux. Et encore. Car, à l’échec sportif du joueur s’ajoute sa réputation, notamment soignée par son ancien agent Christophe Hutteau, à l’occasion d’un échange organisé par les équipes de RMC en 2017. Diony s’y est fait tailler des croupières en bone et due forme. Le mariage si flatteur au départ est donc consommé ou presque, entre le natif de Mont-de-Marsan et l’AS Saint-Etienne. Avec 90 000 euros bruts de salaire estimé tous les mois, sans les variables individuelles ou collectives, Diony pèse sur les finances de son club, c’est moins pour l’indemnité de son transfert à gagner que pour soulager la masse salariale de l’équipe, que Saint-Etienne souhaite s’en séparer. Reste à trouver le candidat idoine, au prix espéré. Compliqué…