Depuis que Claude Puel et Stéphane Ruffier sont fâchés, poussant le deuxième sur le banc des remplaçants, le poste de gardien à l’ASSE est en chantier. Promis sur la fin de l’exercice, jusqu’à son interruption, à l’ordinaire numéro 2, Jessy Moulin. Mais il est peu probable que Saint-Etienne débute dans cette configuration le prochain exercice. D’une part Stéphane Ruffier pourrait partir, sauf à ce qu’il tienne à s’accrocher à son dernier contrat, de l’autre un titulaire pourrait être recruté, mais des gardiens au bons profils, il y en a peu sur le marché. Et rarement à des tarifs « abordables ». Au contraire peut-être de Paul Bernardoni, que les Girondins de Bordeaux ne souhaiteraient pas conserver et que le Nîmes Olympique peinera financièrement à conserver.
Bernardoni pour remplacer Ruffier à l’ASSE ?
D’après une information de Macky Diong sur Twitter, les Bordelais ont proposé leur gardien prêté depuis deux ans, au club stéphanois. Il a joute que le club marine serait enclin à discuter la négociation sur une base d’une indemnité compensatoire à 7 millions d’euros. C’est-à-dire sensiblement dans la norme de l’évaluation du joueur de 23 ans, à Bordeaux depuis 2016, en provenance de l’ESTAC Troyes. Depuis deux ans qu’il garde les buts de Nîmes en Ligue 1, Paul Bernardoni a saisi l’occasion de se faire voir. En bien par ses performances sur le terrain. Et de se faire apprécier en dehors, par une forme bonhommie et une grosse maîtrise du second degré.
#ASSE #Mercato : Le gardien bordelais Paul #Bernardoni (23 ans), prêté à Nîmes cette saison, a été proposé à Saint-Étienne mais Claude #Puel n’a pas donné suite. Les Girondins lui cherchent un point de chute sous la forme d’un transfert (~7M€). Il lui reste 3 ans de contrat #L1 pic.twitter.com/yqDEquxIK6
— Macky Diong (@MackyDIONG) May 1, 2020
Prêté à Nîmes par les Girondins de Bordeaux
Pour lui, les Girondins ont réglé 2,5 millions d’euros l’indemnité de son recrutement. Après qu’il ait été prolongé l’été dernier, il s’est encore valorisé. Il reste encore trois ans de contrat à payer à Bordeaux, après celle qui vient de s’achever, soit un bail fixé jusqu’au 30 juin 2023. Paul Bernardoni approche depuis cette extension, un salaire à 110 000 euros bruts mensuels dont les Crocos gardois assumaient un peu plus de la moitié. Augmenté en la circonstance normale d’un transfert, le natif d’Evry s’approcherait certainement des 180 000 euros bruts mensuels (et hors primes) estimés que gagne Stéphane Ruffier. Cela sous-entend que pour que l’un arrive, il faudrait avant tout que l’autre s’en aille.