Avant, Arsenal était une véritable machine à produire du cash. Sous l’ère Arsène Wenger, même sans titre sur la fin, le club de Londres générait chaque fin de saison d’importants revenus, notamment à la faveur de l’éclosion de talents sous la gouverne de l’Alsacien. Arsenal a été l’un des maîtres incontestés des opérations de trading réussie, au début du siècle.
Arsenal accumule les pertes financières depuis le départ de Wenger
Mais ça, c’était avant. Avant Emery, Fredrik Ljungberg ou Mikel Arteta en poste désormais. Car depuis 5 ans, les Gunners accumulent les pertes. A hauteur de 27,9 millions d’euros, à l’issue de la saison 2018-19 dernière. Un record. Principale explication : le désengagement des fans au stade, alors que le club pratique des prix parmi les plus élevés du football. Ou dans les stores officiels. Jusqu’alors, cela passait. Désormais les supporters en ont ras-le-bol.
L’équivalent des budgets de l’OM ou du LOSC perdu sur cinq ans
En cinq ans, de 2015 à 2019, les revenus opérationnels des Gunners n’ont augmenté « que » de 2,35% de 426 à 436 millions d’euros. Alors que dans le même temps les charges ont augmenté. Si bien que sur la période des 5 dernières saisons, Arsenal a perdu 123,42 millions de livres (143,5 M€). C’est l’équivalent voire plus en France, des budgets du LOSC ou de l’OM sur la saison 2019-20. C’est dire si les pertes sont importantes.
Vers une troisième saison sans Ligue des champions pour les Gunners ?
Et la saignée n’est probablement pas finie, après l’élimination toute fraîche des joueurs de la Ligue Europa, sachant que pour la troisième saison consécutive, les Gunners ne disputeront probablement pas la lucrative Ligue des champions, la saison prochaine. Après 27 journées de Premier League, Arsenal est dixième à huit longueurs de la première place qualificative.