Il n’a que 32 ans, normalement quelques années encore devant lui, mais pour Samir Nasri, l’avenir s’inscrit en pointillé. Et ceux déjà depuis un certain temps, quand notamment il a été tenu à l’écart des pelouses de football, suspendu 18 mois pour une entorse aux règles antidopage. Pour relancer sa carrière, le Marseillais de souche est parti en Belgique, au club d’Anderlecht. Mais l’histoire est un raté qui serait proche de s’achever prématurément, selon nos voisins belges. En cause, le silence du joueur, alors que tout l’effectif est éparpillé chez lui, confinement oblige.
Anderlecht pourrait licencier Samir Nasri
Le polyvalent milieu de terrain offensif encourt son éviction du club, et alors sera-t-il libre donc « gratuit » sur le marché des transferts. Par « gratuit » s’entend bien sûr l’absence d’indemnité à payer pour compenser son recrutement, car le joueur ne l’est pas, lui. Sinon, s’il est conservé par Anderlecht, Samir Nasri approche les 1,6 millions d’euros de valeur estimée par Transfermarkt. Après la baisse ordonnée des tous les profils, par la plateforme de référence. Nasri est arrivé libre en Belgique, à la découverte d’un nouveau championnat. Il a précédemment évolué en France, en Angleterre, en Espagne et en Turquie.
Un contrat d’un an avec un effort salarial pour l’embaucher
Il s’est engagé avec les Mauves au commencement du mercato de l’été 2019. Il a signé un contrat d’une saison, avec un salaire estimé à 3 millions d’euros, ce qui ferait de lui l’un des joueurs les mieux payés de l’histoire du club. C’est de surcroît sans les primes à la performance, ou à la signature car il n’est pas impossible qu’il en ait négocié une, en contrepartie de l’absence d’indemnité à verser, pour l’engager. Il a disputé sept matches et inscrit un but, cette saison 2019-20.