Dans un long entretien accordé ce samedi à l’Equipe Mag, le président du RC Toulon, Mourad Boudjellal raconte, comment il est venu au rugby qu’il dit avoir découvert « par hasard« , pourquoi il est devenu président du club varois – « Dans ma motivation il y avait : je vais montrer à 30% des habitants qui ont voté facho ce qu’un gamin de l’immigration qui a grandi ici peut apporter à sa ville » – et sur quels principes il base la gestion du RCT.
Boudjellal a un principe : ne rien coûter au RCT
Entre autre point d’honneur que se fixe le patron des éditions du Soleil, celui de ne jamais ponctionner le moindre centime du club toulonnais. « J’ai un principe : comme le club reçoit de l’argent public, je ne dois rien coûter au club. Partout où je vais, je paye ma chambre d’hôtel, mes repas, mes voyages. Je ne fais aucune note de frais. » Et cette rigueur qu’il s’impose à lui même, Mourad Boudjellal l’exige aussi de ses salariés, surtout à ses joueurs du RCT. « Je ne reprocherai jamais à Wilkinson de manquer une pénalité face aux poteaux. Parce que je sais ce qu’il fait tout pour être dans les meilleures conditions. Mais, quand un joueur t’envoie deux agents, un avocat, un interprète, te demande des sommes à six chiffres et ne se donne pas ensuite les moyens d’être bon, je ne le pardonne pas. Le talent, ça ne se génère pas ; l’envie si. »
Un titre pour se saouler une semaine
Et ce dont a envie Mourad Boudjellal avant de tirer sa révérence du Rugby Club Toulonnais c’est de décrocher un titre car, se demande-t-il : « Que restera-t-il de mon passage si je ne rapporte pas un titre ? Que j’ai fais venir Umaga, Wilkinson ? Ce n’est que du pognon tout ça… Non, il faut un titre. Et puis ce sera le prétexte pour se saouler pendant une semaine. Actuellement, on n’en pas souvent l’occasion« . C’est si joliment dit mais à la fois tellement vrai.
2 commentaires
Ce n'est pas le RACING Club Toulonnais mais le RUGBY Club Toulonnais !
Voilà qui est modifié