Le grand match des phases de poule de la Ligue des Champions 2011-2012 a sonné pour l’OL. Les Gones se déplacent au stade Santiago Bernabeu ce mardi pour rencontrer le grand Real de Cristiano Ronaldo et Karim Benzema. L’occasion de faire le point sur les moyens financiers des deux clubs. OL vs Real Madrid version business, c’est parti et ce n’est pas très flatteur pour le représentant tricolore… Car force est de constater que si Lyon partage la première place des plus gros budgets de Ligue 1 avec le PSG cette saison (150 millions d’euros), l’OL a bien du mal à tenir la comparaison face aux Galactiques.
OL vs Real Madrid version business, c’est 3 budgets d’écart
A Madrid, on dispose de près de 500 millions d’euros cette année, soit le triple du budget lyonnais. De quoi calmer tout le monde, même au niveau mondial. Le club le plus riche de France (à égalité avec le PSG), contre le club le plus riche du monde, voici donc l’affiche que propose la C1 ce mardi. Une différence qui, dans le détail, se traduit parfaitement en terme de droits TV. Sur la saison 2010-2011, le Real Madrid a encaissé 136 millions d’euros en gains télévisuels liés à la Liga (2e club européen derrière le FC Barcelone). L’OL, de son côté, doit se « contenter » de 45 millions d’euros, soit la 21e place du Continent, selon les calculs de Sportune.
OL vs Real Madrid, une différence colossal en matière de droits TV
Sur le plan européen, le Real Madrid fait, là aussi, la différence côté business. En atteignant les demi-finales de la Ligue des Champions l’an passé, les Merengues ont encaissé plus de 39 millions d’euros. Le quart de finale de l’OL n’est récompensé « que » part un chèque de 22,6 millions d’euros. Le seul fait d’être français pénalise à lui tout seul les Lyonnais. Les droits TV de la C1, directement liés à la taille du marché télévisuel de chaque pays, représentent un gain de 9,6 millions d’euros pour les Gones, quand Madrid encaisse tout de même 17 millions d’euros.
OL vs Real Madrid, pas le même monde non plus côté salaire…
Toutes ces différences se traduisent directement dans les salaires que peuvent se permettre d’offrir les deux clubs à leurs joueurs. Car si Yoann Gourcuff est le footballeur le mieux payé de Lyon et la 3e rémunération de Ligue 1 avec 4,4 millions d’euros brut annuel, ses émoluments représentent tout juste le tiers du plus gros salaire du match, celui de Cristiano Ronaldo et ses 13 millions d’euros brut annuel. En filant en Espagne, l’ancien lyonnais Karim Benzema a d’ailleurs, lui aussi, pu apprécier le fossé économique qui sépare les Gones et les Galactiques. Benzegoal touche actuellement près du double du salaire de Gourcuff (8 millions d’euros brut annuel, 5 millions d’euros rapporté en net). Autant dire que Lyon s’apprête à défier une montagne à Bernabeu mardi soir…