
C’est une transaction historique pour le sport nord-américain, William « Bill » Chisholm s’apprête à devenir le nouveau propriétaire des Boston Celtics. Son groupe d’investisseurs a conclu un accord de 6,1 milliards de dollars, établissant un record absolu pour l’acquisition d’une franchise sportive en Amérique du Nord.
Originaire de Georgetown, à seulement 30 kilomètres au nord de Boston, Chisholm incarne le rêve américain d’un enfant local devenu magnat des affaires. Diplômé de Dartmouth où il a pratiqué le football universitaire, puis de la prestigieuse Wharton School, il est aujourd’hui à la tête de Symphony Technology Group (STG), une société de capital-investissement basée à Menlo Park en Californie.
Bien que sa fortune personnelle ne soit pas officiellement dévoilée, STG gère actuellement près de 10 milliards de dollars d’actifs. L’entreprise, fondée en 2002, s’est spécialisée dans le développement d’entreprises de logiciels. À titre de comparaison, son cofondateur Romesh Wadhwani, qui a quitté son poste de PDG en 2017, possède une fortune estimée à 5 milliards de dollars.
Les Celtics 50% plus chers que les Suns de Phoenix
Le consortium d’acheteurs inclut également Rob Hale, déjà actionnaire minoritaire des Celtics, Bruce A. Beal Jr., président de Related Companies, ainsi que la société d’investissement mondiale Sixth Street. Cette acquisition surpasse de 50% le précédent record établi lors de la vente des Phoenix Suns en 2022 pour 4 milliards de dollars.
Wyc Grousbeck, l’actuel propriétaire, restera PDG et gouverneur de l’équipe jusqu’à la saison 2027-2028, assurant une transition en douceur. Dans leur lettre aux investisseurs, les Grousbeck ont souligné l’importance de trouver un repreneur qui comprenne vraiment ce que représentent les Celtics pour Boston et ses supporters, ajoutant avec humour qu’on pouvait « tester Bill sur des anecdotes concernant les Celtics pour s’en assurer ».
Pour les fans inquiets de l’avenir sportif de leur équipe, Grousbeck a tenu à rassurer en affirmant que Chisholm « brûle d’une passion de gagner sur le terrain ». Un engagement qui sera rapidement mis à l’épreuve, alors que les Boston Celtics font face à une potentielle facture de 280 millions de dollars de taxe de luxe pour la saison 2025-2026, conséquence des contrats au sommet du marché signés avec leurs joueurs vedettes.