Mardi, à Paris. Une réunion cruciale pour l’avenir de la F1 entre les équipes (sans Red Bull Racing et Toro Rosso), Bernie Ecclestone et le président de la FIA, Jean Todt devrait être l’ultime avant de parapher le contrat des Accords Concordes qui devrait débuter dès 2013.
Depuis le début de l’année, les relations entre la FIA et la Formule 1 sont tendues. Bernie Ecclestone et les équipes étaient d’accord pour réduire les pouvoirs de la Fédération sur la discipline. En coulisse Jean Todt tente de trouver des solutions. Des avocats sont mis à contribution depuis l’été, la banque Lazard a été mandatée comme conseil sur le dossier de l’introduction en bourse de la F1 et les tensions montent de semaine en semaine, mais Ecclestone ne change pas de stratégie. Au point que Jean Todt serait prêt à réduire les pouvoirs de la Fédération au profit d’un peu plus d’argent.
En effet, la Formule 1 contribue à hauteur de 6,5 millions d’euros au budget de la FIA. Sauf qu’une augmentation de ce tarif a été refusée en mars par le fond d’investissement propriétaire des droits commerciaux de la F1, CVC Capital. C’est alors qu’une guerre secrète a débuté entre l’institution fédérale et le fond d’investissement anglais. Dernier épisode en date, les frais d’inscriptions des équipes devant passer de 305.000 euros à 5 millions ! Ce lundi, le Financial Time indique que Jean Todt serait d’accord pour transférer certains pouvoirs de réglementation (technique selon toute vraisemblance) au profit d’une plus grande part financière.
Toutefois, le président Français a rapidement réagit ce matin indiquant que la FIA devait avoir un plus grand impact et non pas subir une érosion. Rejetant le rapport du Financial Time. Une des réponses de cette lutte pour le pouvoir sportif et technique sera visible mardi.