Dimanche noir pour le rugby français. Le XV de France a perdu, dimanche, au SDF, contre l’équipe d’Angleterre sur le score très serré de 24 à 22, dans le cadre de son 4e match du tournoi des 6 Nations 2012. Les Bleus perdent donc tout espoir de remporter la compétition. Ils se consoleront peut-être un peu en jetant un œil sur les audiences du match qui, elles, ont encore une fois été remarquables pour France 2, diffuseur de l’évènement. Dans un tournoi très suivi par les Français depuis maintenant plus d’un mois, ce France-Angleterre retransmis dimanche en fin d’après-midi a réuni 6,7 millions de téléspectateurs.
Pas de record d’audience pour France – Angleterre de rugby
La part d’audience grimpe tout de même jusqu’à 42,7% et ne souffre, bien sûr, d’aucune concurrence sur le PAF de 16 heures à 17 heures 45. 6,7 millions de téléspectateurs, c’est en fait pile le même résultat pour ce Crunch que l’audience du match France-Irlande de la semaine dernière. Très légère déception tout de même. On aurait pu s’attendre à un record pour ce choc toujours très suivi… Le pic d’audience a, bien sûr, été atteint au coup de sifflet final et il est plutôt impressionnant. Le drop raté de François Trinh-Duc, qui aurait pu permettre à la France de l’emporter, a été vu par 8,1 millions de téléspectateurs.
Le match France-Angleterre de rugby a soutenu les audiences de France 2 toute la fin d’après-midi
Élection présidentielle oblige, voilà en tout cas de quoi offrir aussi une belle visibilité aux nombreux hommes politiques présents dimanche soir au Stade de France, comme Sportune vous le détaillait déjà dimanche. A noter que vous étiez également 3 millions à rester ensuite sur France 2 pour regarder l’émission Stade 2, débuté à 18 heures. Le programme peut, là aussi, dire merci au rugby, même si les chiffres auraient surement été encore meilleurs avec une victoire. Pour rappel, la France bouclera son tournoi des 6 Nations 2012 le samedi 17 mars (15h45) avec un déplacement à Cardiff pour y affronter le leader invaincu de la compétition: le Pays de Galles…
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Un commentaire
CHARNIERE GRIPPEE
Ici ou là, certains intervenants vilipendent Sarsezwski, Rougerie, Parra, Trinhduc et autres joueurs courageux, dans une rencontre, il est vrai décevante …
Mais ont-ils vu, pour parler seulement d’eux, Sarsezwski et Rougerie plaquer à tour de bras, Parra, lucide et vif à son poste, passer ses deux tentatives très difficiles, Trinhduc faire ce qu’il fallait pendant le temps où il a joué, sans oublier les autres, … la majorité ?
Et alors, que dire des Poitrenaud (bon joueur mais aujourd’hui absent là où il aurait fallu), Mermoz (transparent, pas vu après la sortie de Clerc) , Beauxis et surtout Dupuy, ces deux derniers portant incontestablement la défaite sur leurs épaules ?
Un Dupuy inexistant… quelqu’un a écrit « vif » : quelle rigolade ! Ne sachant que faire du ballon et l’expédiant n’importe où…
Un Beauxis ne répondant pas aux attentes d’occupation du terrain, malgré 9 points dont une pénalité de près de 50 m, mais aussi plusieurs loupés beaucoup plus faciles que les deux tentatives réussies par Parra.
Une charnière poussive, sans imagination, sans inspiration, sans créativité, la charnière de « l’assoupissement » du jeu, de l’endormissement de toute l’équipe qui a fini par déjouer .
La charnière de la défaite . Point !
Comment envisager aujourd’hui se passer de Parra (deux tirs au but difficiles, vif et lucide comme personne derrière ses avants), à défaut de Yachvili (malgré son âge), Trinhduc, Malzieu, Fofana, Sarsezwski et ses compagnons de mêlée, (sans oublier les blessés Domingo, Médard, Clerc, etc. et les préretraités (hélas) Bonnaire, Nallet ou Servat).
Mais quelle idée, quelle idée, de faire appel à Dupuy et Beauxis ???
Il y en avait de bien meilleurs, si l’on voulait faire se reposer les titulaires…
Qui a donc fait pression sur Saint-André ?
Nous avons vu deux joueurs, sur ce match sans talent évident, au jeu soporifique et non productif que l’on souhaite ne plus revoir !
En conclusion, que chacun ait le courage l’objectivité de comparer les deux mi temps !
C’est tout !