F1 2022 : Salaire, primes, contrat, les dessous de la prolongation de Verstappen chez Red Bull
4 mars 2022 à 17:40 par Marc Limacher
0
La prolongation de Max Verstappen avec Red Bull Racing, n’a pas réellement surpris sur la forme, mais plus sur le fond, avec un nouveau contrat de cinq ans, unifiant les deux parties jusqu’en 2028. Toutefois, comme souvent, l’accord n’est pas si ferme que cela. Depuis l’obtention du titre de champion du monde des pilotes en 2021, Red Bull Racing est entré en discussion pour prolonger l’aventure, avec le pilote néerlandais. L’actuel accord courant jusqu’en 2023, il était important de sécuriser l’avenir pour l’équipe autrichienne. Le bras de fer a ainsi débuté.
Des débuts de négociation difficiles
Rien n’a pas été simple. L’entourage de Verstappen réclamant un salaire de 40 à 45 millions d’euros, autour de trois ans de contrat. Tandis que Red Bull ne souhaitait une base de rémunération évolutive débutant à 27 millions d’euros. Trop timide. Une situation qui a forcé les deux parties à faire évoluer leurs stratégies de négociation. Notons que l’équipe autrichienne n’investit pas beaucoup d’argent pour son deuxième pilote actuellement. Sergio Perez touche un prélèvement de son apport en sponsoring depuis 2021. Finalement un compromis à été trouvé et il est à l’avantage des deux partenaires.
Un deal de 3+2 ans de 210 millions d’euros total
Sur une base de 5 ans (2024/2025/2026/2027/2028) Verstappen a signé un deal estimé par notre partenaire Business Book GP, d’une valeur de 210 millions d’euros (salaire+prime), toutefois, les deux dernières années (2027/2028) sont des options. La raison de cette relative prudence est que les unités moteurs vont évoluer en 2026. Honda ne sera pas un partenaire sous-traitant comme aujourd’hui et jusqu’en 2025. L’interrogation est grande, tandis que les échanges avec Porsche ont eu lieu, sans que cela n’ait été plus loin. Mais il existe des perspectives. Une situation présente qui permet à l’entourage du champion du monde 2021, de marquer la confiance sur le long terme, tout en souhaitant une porte de sortie en cas de développement peu performants.
