Dix ans. C’est l’échelle temporelle de l’étude « Analyse historique des stratégies de composition des effectifs » signée de l’Observatoire du football. Laquelle détaille entre autres points, le coût moyen d’une recrue par club, pour les principaux d’Europe. Dix ans, c’est bientôt le temps passé par le fond souverain du Qatar, à la tête du PSG ; en 2011 pour une première participation à 70% des parts. Et l’intégralité, l’année suivante.
Bientôt dix ans que QSI est au PSG, les moyens ont décuplés
Depuis, l’économie du club a explosé en tous domaines. Et sur le front du mercato, Paris est désormais l’une des plus fortes puissances du Vieux Continent. Selon le CIES, le PSG a investi 30,14 millions d’euros en moyenne par recrue (hors joueurs libres), sur la période 2010-19. Cela équivaut les transferts d’Ezequiel Lavezzi (2012), Gonçalo Guedes (2016), et du plus récent Idrissa Gueye. C’est le deuxième total le plus élevé d’Europe, après Manchester United, à 32,21 M€. Mais devant le Barça (24,46 M€), ou le Real Madrid (23,93 M€). Devant également Manchester City (22,08 M€), où le projet et sa finalité sont sensiblement les mêmes qu’au PSG.
Près d’un milliard négatif, au ratio des dépenses et des cessions sur les contrats
Les Citizens sont toutefois plus dépensiers au ratio des dépenses et des recettes sur les transferts. Sur la décennie, le bilan du club anglais est négatif au-delà du milliard d’euros ( 1 900,8 M€). Le champion de France n’est pas loin, à – 901,3 M€. Chez le champion d’Europe Liverpool, le différentiel est négatif, à hauteur de 277 millions d’euros.