En couverture du dernier numéro de Surface dont ils occupent la vedette, les Parisiens, Nenê, Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly ont profité de l’entretien pour dire tout le bien et à la fois le mal qu’ils pensaient des médias en général. Des trois, Guillaume Hoarau est le plus virulent quand il attaque : « Ce qui me marque, c’est l’acharnement des médias. On sait que la presse est là pour relater la vérité et parfois il y a des choses qui sont un peu fausses. » Mais son discours ne tient pas bien longtemps, conscient qu’il est de ce qu’il doit à la presse. « C’est comme ça mais on aussi besoin d’eux. Quand ils parlent de nous en bien, on est bien content, il ne faut pas être hypocrite. »
Giuly prend du recul…
Le Réunionnais paierait-il le prix fort de son nouveau statut d’international ? Ses camarades du PSG, Ludovic Giuly et Nenê ont déjà passé ce cap là. Plus vieux, ils prennent la chose avec plus de recul. Pour Giuly la tranquillité tient en deux points : vigilance sur les propos formulés et détachement vis-à-vis de ce qui se dit. « Il faut faire attention et ne pas dire n’importe quoi. Il faut être un peu plus tranquille et moins lire les journaux à ce moment-là. J’ai fait des grands clubs et la pression je la connais. »
… Et Nenê philosophe
Quant à Nenê que les médias ont tour à tour encensé puis descendu, il dit accepter la critique et réagir en conséquence. « Il faut savoir être fort et savoir que tout peut se passer dans ce métier. Mais je ne suis pas une machine. Il y a des jours où je ne suis pas à 100% et c’est là que je dois être équilibré. Quand on parle bien de toi, tant mieux, tu es bien, tu ne te prends pas la tête. Et lorsque l’on parle mal, il ne faut pas te rendre malade pour ça. C’est normal, la critique vient quand tu n’es pas le meilleur. Il suffit de trouver le juste équilibre. »
Equilibre parfois fragile entre le besoin d’informer des uns et l’envie de rester discret des autres. Mais dans cet exercice comme pour le vin, les footballeurs se bonifient avec le temps.