Voilà maintenant près de six ans qu’à l’AS Saint-Etienne, les salaires des joueurs sont tous plafonnés sous la forme d’un salary cap. Aujourd’hui, les cadres de l’équipe première peuvent prétendre au maximum de 90.000 euros bruts par mois, comme le gardien Stéphane Ruffier ou le capitaine Loïc Perrin. C’est bien moins qu’il y a dix ans, mais ces salaires sont conditionnés par des primes individuelles et collectives élevées, pour motiver les joueurs à performer.
L'incroyable voiture en or de Pierre-Eymerick… par Sportune
Il y a 10 ans, les salaires à l’ASSE étaient deux fois supérieurs à ceux d’aujourd’hui
La méthode peut avoir ses limites, car elle freine l’arrivée de grosses pointures. Mais Bernard Caïazzo, dans un long entretien récemment accordé au site Peuple Vert, la défend. En rappelant qu’il y a un peu plus de dix ans, avant que l’actuel président du directoire et l’ASSE n’instaurent le salary cap, le club stéphanois avait ouvert plus largement les vannes. « L’ASSE a déjà par le passé versé des rémunérations à 200 000 euros comme pour Ilan ou 300 000 euros par mois pour (Bafétimbi) Gomis ou 160 000 pour (Boubacar) Sanogo. Pour quels résultats ? Moins bons que depuis que nous avons décidé du salary cap ».
Les Verts défendent l’instauration du salary cap
« Le salary cap a permis à l’ASSE d’être en moyenne sur les 5 dernières saisons dans le top 5 de ligue 1 », justifie encore Bernard Caïazzo. Avec le temps, le plafond maximal s’est toutefois un peu assoupli. En 2012, avant qu’il ne quitte les Verts pour l’Allemagne et le Borussia Dortmund, Pierre-Eymerick Aubameyang était le top joueur du vestiaire, avec un salaire à 70.000 euros bruts par mois, sans les primes.