Mettez-les sur n’importe quel terrain de jeu, vous pouvez être certains qu’ils vous régaleront. D’ailleurs, la pratique du cyclo-cross n’a jamais été aussi populaire qu’en ce moment, grâce à Wout van Aert, Mathieu Van der Poel ou Tom Pidcock et à leurs empoignades que les spectateurs et téléspectateurs réclament de plus massivement. « Avant, il y avait déjà des grands coureurs sur les cyclo-cross, comme Sven Nys. Les moyennes de courses sont quasiment similaires. Mais la différence, par rapport à la période d’il y a quinze ou vingt ans, est que les meilleurs mondiaux en cyclo-cross sont aussi les meilleurs sur route », explique à Ouest France, Francis Mourey, nonuple champion de France de la spécialité.
Des milliers d’euros pour s’assurer la présence de Van Aert, Van der Poel et Pidcock
Parce qu’ils se montrent sur toutes les surfaces et notamment l’été du Tour de France, les deux Belges et l’Anglais sont facilement reconnaissables du plus grand nombre. C’est pour cette raison que les organisateurs les courtisent et qu’en cyclo-cross, ils sont prêts à des efforts particuliers, pour les attirer dans leurs filets. C’est ainsi qu’en décembre, le média belge Het Laatste Nieuws a révélé ce qu’il en coûte à la discipline, de s’assurer la présence du trio « magique », sur les épreuves : plusieurs milliers d’euros. Plus exactement, 8 000 euros la présence de Tom Pidcock, 15 000 euros celle de Mathieu Van der Poel et de 15 000 à 20 000 euros pour avoir Wout van Aert.
Trois athlètes polyvalent qui gagnent principalement leur vie avec le cyclisme sur route
Ces sommes ne valent que pour la seule pratique du cyclo-cross, car sinon Wout Van Aert (Jumbo Wisma)et Van der Poel (Alpecin-Deceunick) appartiennent l’un comme l’autre aux plus hauts salaires du cyclisme sur route, à plus de 2 millions d’euros brut par an. Et Tom Pidcock également depuis le printemps dernier et sa prolongation de contrat avec Ineos, qui lui vaut de gagner plus de 3 millions d’euros annuels.