Le numéro deux mondial du tennis, Rafael Nadal, a semé le trouble cette semaine, dans le milieu de la petite balle jaune, en annonçant sa non-participation au tournoi du Queen’s. La raison évoquée avec honnêteté par l’Espagnol ? La fiscalité britannique « trop lourde « , qui fait perdre de l’argent aux grands noms du sport à chaque fois qu’ils viennent sur le territoire anglais. Entre les JO de Londres et Wimbledon, Rafa sait qu’il va déjà devoir passer 1 mois à Londres et se faire imposer durant toute la période à hauteur de 50% de ses cachets, mais aussi sur tous ses revenus globaux. Il s’est donc évité une semaine de « perte » supplémentaire en ne participant pas au Queen’s, un tournoi qui débute traditionnellement sa saison sur gazon depuis 2005.
Si Nadal est un habitué du Queen’s, Federer préfère Halle…
La décision de Rafa risque-t-elle de s’étendre sur l’ensemble des joueurs du circuit ATP ? Probable, mais certains grandes personnalités du milieu ont la chance d’éviter la polémique, tout en prenant grand soin de ne pas plomber leur portefeuille. C’est le cas, par exemple, de Roger Federer. La star suisse a eu la bonne idée de débuter traditionnellement sa saison sur gazon par le tournoi de Halle, en Allemagne, le grand concurrent du Queen’s. Plus que jamais en 2012, l’ancien numéro un mondial n’aura donc aucune raison de changer ses habitudes.
Que vont faire Djokovic et Tsonga ?
Est-il le seul à éviter la polémique ? Sportune a vérifié les petites habitudes du Top 10 actuel du circuit ATP pour répondre. D’après nos recherches, la moitié devrait vont devoir faire un choix entre leur portefeuille et le tournoi mythique du Queen’s. On connaît déjà la réponse de Rafael Nadal. Il va maintenant falloir attendre celle de Novak Djokovic. Le Serbe a évoqué « la fatigue » pour ne pas participer à l’édition 2011, mais figure parmi les traditionnels du tournoi. C’est aussi le cas de Jo-Wilfried Tsonga, finaliste 2011 et de l’Américain Mardy Fish. Andy Murray, en tant que représentant britannique du Top 10, risque de ne pas avoir d’autre choix que de jouer. David Ferrer, qui a l’habitude de commencer sa saison sur gazon directement avec Wimbledon, échappe, lui, au dilemme. Tout comme David Ferrer, Robin Soderling et Gaël Monfils, qui s’engagent chaque année à Halle.
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