L’OL affronte, ce jeudi, Tottenham dans le cadre des 16e de finale de la Ligue Europa 2012-2013. Un match qui s’annonce bien compliqué pour les hommes de Jean-Michel Aulas, qui se frottent là au nouveau club dans leur ex-gardien emblématique, Hugo Lloris. D’un point de vue économique en tout cas, les chiffres parlent en faveur des Anglais. Voici quelques comparatifs. Aec ses 178,2M€ de revenus sur la saison 2011-2012, les Spurs s’affichent à la 13e place des clubs les plus riches du monde. Une position que ne peut qu’envier les Lyonnais. Les Gones restent, depuis deux saisons, scotchés à la 17e place de la hiérarchie du cabinet Deloitte, avec, pour le dernier exercice recensé, 131,9M€ de revenus annuels.
Entre l’OL et Tottenham, il y a le budget d’un club comme Saint-Etienne comme différence…
Entre Lyon et Tottenham, c’est donc 46,3M€ de différence sur une saison, soit tout de même l’équivalent, ou presque, du budget d’un club comme Saint-Etienne (voir tous les budgets des clubs de Ligue 1 2012-2013). Il y a trois saisons encore, les deux équipes jouaient pourtant dans la même cours, avec des revenus compris entre 130 et 140M€. Depuis, Tottenham a passé un niveau grâce à de meilleurs résultats sportifs et un sponsoring plus efficace. Il est aujourd’hui le 5e club le plus riche d’Angleterre derrière Manchester United, Manchester City, Arsenal et Liverpool.
Face à Tottenham, l’OL est lâché côté billetterie
Lyon arrive pourtant à tenir la comparaison avec son rival en terme de revenus commmerciaux liés aux merchanding ou au sponsoring (51,3M€ contre 42,6M€). Grâce à la Ligue des Champions l’an passé, il tenait même encore le coup en terme de droits TV (76,1M€ contre 71,6M€). En revanche, les Gones sont largués dès qu’on parle de billetterie. Tottenham arrive a engrangé plus de 50M€ en revenus appellés « matchday », alors que l’OL ne dépasse pas 17,7M€. L’OL a donc vite besoin d’un nouveau stade pour rétablir (un peu) l’équilibre sur ce critère.
L’écart n’est pas prêt de diminuer…
L’écart n’est pas parti pour s’amenuiser entre les deux formations. Avec l’explosion des droits TV en Premier League, Tottenham devrait bénéficier de nouveaux revenus conséquents, tandis que l’OL va perdre, en tout cas pour 2012-2013, tous les bénéfices médias d’une Ligue des Champions, à laquelle le club était abonné depuis tant d’années. Et si l’OL construit un nouveau stade, c’est également le cas de Tottenham.