Pau, ici Pau. Capitale du Béarn et, ce week-end du 12 et 13 mai 2012, du sport automobile en France, par la présence d’un seul homme : Sébastien Loeb, octuple champion du monde des rallyes. L’Alsacien était à Pau en tant que patron de sa propre écurie lancée cette saison sous le nom de Sébastien Loeb Racing. Un nouveau défi pour le sportif préféré des Français (d’après un sondage du quotidien sportif L’Equipe) que nous avons suivi dans le sillage du champion, à l’invitation de son sponsor historique, PlayStation.
Le sport, un jeu mais pas que pour Sébastien Loeb
Cela fait dix ans que les deux sont liés et que pour Sébastien Loeb « le sport est un jeu », ainsi que le veut la devise de PlayStation. La différence c’est que quand il joue, Loeb « veut gagner ». Que ce soit sur la piste comme ce week-end palois qui l’a vu s’imposer (pour le fun puisqu’il ne participe au championnat) en Porsche Carrera Cup, avec une étonnante facilité pour lui qui vient du rallye. Ou sur console de jeu, qu’il dit ne plus trop avoir le temps de pratiquer depuis qu’il est, avec son épouse Séverine, papa d’une petite fille. Sébastien Loeb est un perfectionniste, son équipe également.
Sébastien Loeb Racing, une écurie qui se gère en famille
Parce qu’autour de l’Alsacien gravitent ses proches, famille ou amis ; des fidèles sur qui compter pour veiller aux intérêts de l’écurie. Et des bonnes volontés, quand on s’appelle Sébastien Loeb et que l’on est une star internationale, il en faut pour se protéger. Témoins ces files interminables de fans ou de simples curieux postés devant les barrières du team dans l’espoir d’obtenir l’autographe ou la photo du champion. « C’est pire en Argentine. Là-bas c’est incroyable ils sont fous d’automobile et Seb, c’est une super star » nous confiera l’un de ses proches. C’est dire !
Le sportif préféré des français soigne sa notoriété
« On essaie de faire les choses bien » justifie plus modestement Sébastien Loeb. Sa notoriété, il la soigne sans avoir à forcer son naturel : « Je considère que ce genre de choses (répondre au maximum aux sollicitations) cela fait partie de mon métier ». Disponible autant qu’il peut l’être « Seb » s’en remet aussi volontiers au savoir-faire de sa compagne quand il est pris par ses obligations de pilote. Dans l’ombre de son champion de mari, Séverine veille, gère, planifie, organise… C’est elle qui (avec Dominique Heintz, l’associé de Sébastien Loeb qui gère la partie technique) tient discrètement les rênes de l’équipe.
Une vingtaine de pionniers du Sébastien Loeb Racing
Ils sont une vingtaine environ, les uns à l’espace VIP, les autres à la mécanique, au service du team. Cela ne se dit pas forcément mais cela se devine aisément : qu’ils soient ou non des intimes du champion, tous ont la même fierté d’oeuvrer au service de celui qui présente l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du sport français. « Cela me fait plaisir de faire travailler des proches et d’autre part de les avoir autour de moi, répond Sébastien Loeb. « Comme je vis en Suisse, je ne les vois pas régulièrement. Ce sont tous des gens de confiance car c’est important pour moi de bien m’entourer ». Ils sont les pionniers du Sébastien Loeb Racing et seront peut-être demain sur le circuit du Mans au championnat du monde d’endurance, objectif visé à long terme par le pilote alsacien et son écurie.
Par Thomas Filhol @T_Filhol