Les pilotes de F1 disposent des plus gros salaires du sport (entre 5 et 30 millions d’euros annuel). Toutefois, certains cumulent aussi des revenus de sponsoring annexes, permettant de gonfler les revenus. Entre Michael Schumacher et Fernando Alonso à l’heure actuelle et les pionniers des revenus marketing qu’étaient Jackie Stewart et Ayrton Senna, Sportune fait le tour du paddock.
Les revenus pubs des pilotes de F1, de Jackie Tewart à Michael Schumacher
Le premier pilote à bénéficier de ces nouveaux revenus a été le triple champion du monde Jackie Stewart qui avait signé un contrat avec Rolex. Nous étions alors en 1968. Depuis, le principe a été évolutif et s’est développé avec Ayrton Senna dans les années 80 et 90. Avec des produits dérivés et des sponsors personnels (surtout la Banco National sur sa casquette bleue), le triple champion du monde brésilien touchait alors 1,7 millions d’euros par année. Ses nouveaux revenus annexes ont ensuite grimpé jusqu’à 5,2 millions de dollars en 1990, 5,6 millions en 1991, 7,4 millions en 1992 et 1993. Ils permettaient alors à Senna d’être, à cette époque, le second sportif le mieux payé du monde derrière Michael Jordan.
Schumacher et Alonso, les rois de la pub en F1
Dans l’aspiration du brésilien, Michael Schumacher a construit une galaxie de produit dérivés et sponsor qui lui ont permis de touché entre 5 à 22 millions d’euros par an, en plus de son salaire ! Généralement, seuls les pilotes ayant remporté une victoire ou un titre de champion du monde peuvent prétendre gagner entre 1 millions et 3 millions de dollars ou d’euros par année. Aujourd’hui, ils ne sont d’ailleurs qu’une poignée.
Plus de 20M€ par an de revenus pubs pour Schumacher et Alonso en F1
9 ou 10 des 24 pilotes du paddock disposent, à l’heure actuelle, de revenus annexes. Le record étant en 2010 pour Michael Schumacher avec près de 22 millions d’euros (surtout grâce au solde du projet de 7 tours à Abu Dhabi pour célébrer ses 7 titres de champion du monde, mais qui a fait faillite depuis). Juste derrière, on retrouve Fernando Alonso, qui touche 20 millions d’euros environ de sponsoring et produits dérivés (surtout grâce à des vêtements de sa marque vendus au Japon et en Espagne). Enfin, sur le podium, Lewis Hamilton qui touche 16 millions d’euros. L’originalité revient à Jarno Trulli, pilote Team Lotus, qui tire l’essentiel de ses revenus non pas de sponsoring ou de produit dérivé classiques, mais de ses vignes. Environ 1 ou 2 millions d’euros par année.