Avec la signature des nouveaux Accords Concordes, il semblerait que Ferrari dispose de pouvoirs encore plus accrus que par le passé en F1. Depuis 1981 déjà et l’accord unilatéral entre Bernie Ecclestone et Enzo Ferrari lors des premiers Accords Concordes, on sait que Ferrari se voit accorder une prime spéciale sous prétexte d’être la plus emblématique du plateau. Au fil des signatures des Accords Concorde dans l’histoire, la prise de pouvoir de la Scuderia est visible. L’écurie est l’un des 26 membres du Conseil Mondial de la FIA et dispose de certains droit dans les règlements. Toutefois, elle ne disposait pas vraiment de droit pour les accords commerciaux jusque-là…
En F1, Ferrari a un droit de veto pour le successeur d’Ecclestone
Sauf que les actuels Accords Concordes lui accordent un droit nouveau selon SkyNews, fruit de la longue lutte avec Max Mosley et Bernie Ecclestone durant la douloureuse année 2009. En effet, il est stipulé que les titulaires des droits commerciaux de la F1 doivent obtenir le consentement écrit de Ferrari avant la nomination d’une personne comme responsable de direction, à la condition que cette dernière personne n’ait pas exercé une activité de direction dans une équipe durant les 5 dernières années, ou être propriétaire de 5% ou plus dans n’importe qu’elle équipe ou constructeur présent dans la discipline. Ce qui signifie que Ferrari a un droit de veto pour un successeur de Bernie Ecclestone, si un candidat venant de BMW, Honda voir Mercedes et surtout Ron Dennis de McLaren se présente.
Ferrari a de plus en plus de pouvoir en F1
Pour les prochains Accords Concordes 2013 – 2020, Ferrari disposera de 2,5% du capital et un siège au conseil d’administration pour Luca di Montezemolo. Une nouvelle avancée intéressante pour comprendre les luttes d’influence. Chaque bataille entre l’équipe italienne et Ecclestone voire la FIA a permis d’obtenir un gain significatif pour la Scuderia.
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