Depuis le drapeau à damier du GP de Hongrie, Martin Whitmarsh, président de McLaren et Lewis Hamilton ont échangé à trois reprises au cours du mois d’Août. Les discussions avaient pour objet l’avenir du champion du monde 2008 dans l’équipe et surtout la capacité de cette dernière à dominer ses rivales dans les trois prochaines années.
Hamilton va prolonger avec McLaren pour 25M€
La volonté d’Hamilton de continuer avec l’équipe qui lui a donné sa chance est manifeste. Mais elle aura un prix. 25 millions d’euros de salaire hors primes. A la différence du contrat de Jenson Button dont le salaire évolue en fonction de ses résultats, passant de 16 millions à 18 millions en cas de titre de champion du monde et ainsi de suite, sur une période de trois ans, pour Lewis Hamilton ce serait plus complexe car l’évolution de ses revenus dépendrait de son classement au championnat des conducteurs. Ce n’est donc plus le titre qui prime mais une place dans le top 3 du championnat pilote avec un minium de deux victoires par saison.
Plus de prime de victoire sur les circuits de F1
Cela signifie également que Hamilton ne toucherait plus de prime de victoire (1 million d’euros la victoire, limité à trois par saison). Hamilton bénéficierait également d’une portie de sortie en cas de non respect de cet clause. Pour le coureur britannique, cette évolution de contrat est très intéressante, car elle est fidèle à l’idée de de son agent, Simon Fuller, de mettre la pression sur McLaren durant toute la durée du contrat.
Le duo Hamilton – Fuller veut sa part du gâteau
En effet, si le pilote termine 2ème ou 3ème du championnat du monde, il touchera 25 millions d’euros (brut), ce qui signifie que McLaren se devra de produire une monoplace performante. De plus l’équipe anglaise doit aussi toucher beaucoup d’argent des futurs Accords Concordes 2013-2020 et le duo Hamilton – Fuller entend en profiter.
McLaren, le pouvoir de convaincre
Cela force également McLaren, avec un line up à 36 millions d’euros annuel environ, de disposer d’un budget solide d’ici 2016. Ce qui, avec la perte de son sponsor principal (Vodafone) et surtout dès 2014 le règlement de la facture moteur du prochain V6, probablement Mercedes-Benz pour 20 millions annuel, rend nécessaire les gages d’un avenir solide. Détails qui semblent avoir convaincu Hamilton et même Button sur la crédibilité du team de Woking pour l’avenir à long terme.
Grâce à ce salaire, Hamilton s’installera en deuxième position derrière Fernando Alonso qui touchera, lui, 25 millions d’euros dès l’an prochain avec Ferrari.