En fin de semaine dernière, une information est tombé de nulle part pour partir aussi vite qu’elle est venue. Selon la publication allemande, Auto Motor und Sport, l’homme d’affaire italien Flavio Briatore travaille à un projet de règlement pour une nouvelle formule : la GP1. Une alternative à la F1 qui serait une tentative de se substituer au dictat de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) et de l’association des constructeurs (FOTA).Briatore était pourtant banni jusqu’à la fin de l’année 2013 de toute activité liée de près ou de loin à la Formule 1. Pourtant, messager pour Pirelli en 2010, marchand d’influence des pilotes Fernando Alonso et Mark Webber, l’homme du scandale du Grand Prix de Singapour 2008 travaille sur un projet qui n’est destiné qu’à faire réagir.
Briatore planche sur une série GP1 pour faire réagir le monde de la F1
Le projet d’une série alternative GP1 est une vieille idée. Bernie Ecclestone avait déposé le nom et la marque (ainsi que le logo) en Juillet 2009, pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui : la signature des accords commerciaux sur la Formule 1. La différence ici est que l’on tente de matérialiser le projet pour en faire une menace réelle. Flavio Briatore avait été l’instigateur du championnat GP2 en 2005, destinée à remplacer l’antique F3000, puis deux ans plus tard du GP3, devant permettre de tenir des coûts que la GP2 n’a jamais réussi à contrôler. Les deux disciplines ont été racheté 200 millions d’euros par le propriétaire des droits commerciaux de la Formule 1, CVC Capital Partner en 2007. Dans l’ensemble, ces deux séries sont des semi-échecs.
Un projet soutenu par Ferrari !
De la même manière qu’en 2009 le projet GP1 avait été annoncé pour remplacer la Formule 1 actuelle contre la FOTA qui souhaitait plus d’argent des droits commerciaux, le programme GP1 2012 dispose de la même destinée. A la différence que ce projet de série alternative a déjà obtenu le soutien de Ferrari. Un curieux soutien, car la marque italienne avait été la première à signer les futurs Accords Concordes en Mars 2012. Rien ne filtrera plus, car ce projet est une ombre au milieu de rebondissements, conflits d’intérêts et de capitalisme à la barbichette.