Il n’a que 30 ans et vu son niveau de forme il peut encore espérer au moins cinq bonnes années de plus chez les pros. Arjen Robben a pourtant un CV long comme un jour sans pain. En quatorze ans d’une riche carrière des Pays-Bas à l’Angleterre puis l’Espagne et enfin l’Allemagne, il a cumulé quantité de souvenirs de ses nombreuses campagnes.
Assez pour envisager de les exposer dans un musée personnel comme il l’a récemment confié au journal allemand Bild. Mais pas avant la fin de sa carrière quand, dit-il « ma femme et moi nous aurons trouvé la maison de nos rêves. Je réunirai alors tous ces objets et j’ouvrirai mon propre musée. Quelque chose d’intime pour ma famille et mes amis. »
Comme l’a fait Louis Nicollin à Montpellier. Ce qui n’était au départ qu’une passion un peu trop dévorante est devenue une référence internationale. Au Mas Gabriel où il réside, le président du MHSC possède un bâtiment où sont stockés plus de 3.000 maillots de football et quantité d’objets qui ont appartenu à l’histoire du sport. Comme des flammes olympiques, une tenue complète de gardien de l’époque 1930 ou une paire de gants et le pushing-ball ayant appartenu à Marcel Cerdan.
Arjen Robben n’a pas encore une telle collection. Mais il assure avoir son stock. « J’ai beaucoup de souvenirs comme des maillots échangés avec d’autres joueurs. J’ai aussi gardé le ballon de la finale de la Ligue des champions 2013 (gagnée par le Bayern 2-1 face au Borussia Dortmund) et toutes les paires de chaussures que j’ai porté en coupes d’Europe et en coupes du monde ». Depuis ses débuts professionnels, Arjen Robben a joué près de 500 rencontres officielles.