
La finale de Ligue des Champions entre le PSG et l’Inter Milan, programmée ce samedi soir, ne représente pas seulement un enjeu sportif majeur. Pour le futur successeur du Real Madrid, champion en titre, c’est également un jackpot financier de 29 millions d’euros qui attend au bout du parcours.
Cette somme substantielle se décompose en trois volets : la prime de qualification à la finale vaut 18,5 millions, la victoire rapporte 6,5 millions d’euros, complétée par la qualification automatique pour la Super Coupe d’Europe, dotée de 4 millions d’euros supplémentaires.
Avant même de connaître l’issue de cette finale, le club parisien a déjà engrangé près de 138 millions d’euros de prize money de l’UEFA, grâce à son parcours européen. Cette cagnotte provient de multiples sources : les primes liées aux performances en phase de ligue, les revenus des droits télévisuels et les montants calculés selon le coefficient UEFA.
Des revenus de la C1 en hausse proportionnellement à la baisse de ceux de la Ligue 1
L’Inter Milan n’est pas en reste avec 136 millions d’euros déjà empochés, soit un écart de seulement 2 millions par rapport au PSG. Cette légère différence s’explique principalement par le nouveau « pilier valeur » introduit par l’UEFA, qui combine l’ancienne « part de marché » (c’est-à-dire les droits TV) et le « coefficient » (classement historique du club).
Ces chiffres confirment l’importance, surtout pour les clubs de la Ligue 1, de disputer régulièrement la grande Ligue des champions. Comparativement à la saison précédente, les gains totaux ont encore augmenté, quand ceux du championnat de France ont proportionnellement baissé.