C’est un sujet à propos duquel nous échangions récemment à la rédac’ de Sportune : la mise à l’écart par l’écurie Alpine de son pilote Esteban Ocon, à une manche de la fin du championnat.
Le procédé est moche. Pour ne pas dire révoltant.
Et en même temps, comment vraiment s’apitoyer sur le sort d’un pilote millionnaire, fut-il floué par son employeur, quand se joue ailleurs dans le sport, le sort d’anonymes qui oeuvrent, parfois depuis de très très longues années, à la réussite des hommes et des femmes en place sur les terrains ?
On pense ici à la dizaine de salariés évincés du Dijon FCO, cette semaine, car le club de National, récemment repris par un nouvel actionnaire, traverse une crise profonde de résultats. Sportifs et financiers.
Avant eux, ce sont les salariés des Girondins de Bordeaux. Et demain, c’est-à-dire dans les semaines, au plus tard mois à venir, ceux de l’Olympique Lyonnais, où un plan social est actuellement en discussion.
Le football français est en crise, c’est une évidence. Mais le contexte n’y suffit pas toujours quand à la tête « s’illustrent » des propriétaires qui n’y connaissent absolument rien à la vie et la gestion d’un club. Même de très bons capitaines d’entreprises ou d’industries s’y sont cassés les dents. Mais ce sont toujours les autres qui trinquent. Et c’est à eux que nous pensons, en écrivant ces lignes.