L’an passé encore à l’OM, Mamadou Niang émargeait avec un salaire de 316 000 euros brut par mois. Sur la Canebière, il était le troisième plus gros salaire du club. Aujourd’hui en Turquie, à Fenerbahçe, le Sénégalais gagne au moins toujours autant d’argent. Pourtant, la vie du buteur n’a pas toujours été aussi lucrative. France Football raconte, vendredi, les débuts tumultueux et sans le sou de l’attaquant, dans le club de DHR de Saint-André-les-Vergers.
Nous sommes en 1999, soit il y a à peine 12 ans. A côté de ses entraînements de footballeur, Niang travaille alors comme magasinier chez Intermarché. Il se lève à trois heures du matin, puis enfourche son vélo. Au programme: trois quarts d’heure de pédalage pour rejoindre son lieu de travail. Et le soir, après avoir empilé les cartons, il file à l’entraînement.
A Troyes, avant l’OM, Niang « lavait les crampons des autres »
« Au début, ça allait, mais une fois l’hiver venu, j’ai failli craquer plusieurs fois », explique-t-il. Heureusement, à Saint-André-les-Vergers, Niang commence ensuite à enfiler les buts comme des perles. Il se fait repérer par de grands clubs professionnels. Le début d’un autre monde dans la CFA de Troyes. Avant de connaitre les joies de la Ligue 1, en juillet 2000, sous le maillot de l’équipe première. 11 ans plus tard, le voilà millionnaire: « (A mon arrivée à Troyes), j’avais peur, je baissais la tête. Je lavais les crampons des autres. Aujourd’hui, quand je vois des jeunes monter en pro, on dirait qu’ils sont là depuis 10 ans ». Le football évolue… ou pas.
Un commentaire
Même si je suis supporter du PSG, j'adore ce genre de succès story. Ça fait rêvé ou ça fait prendre conscience de ce que la vie peut-être à coup de sacrifice…