Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, se confie ce dimanche dans une interview diffusée sur Téléfoot. Évidemment, on y parle beaucoup business, l’actualité économique et les contrats des Gones étant des sujets chauds ces dernières semaines.
Revenons d’abord sur le cas Yoann Gourcuff. Le milieu international des Bleus a l’entière confiance de son dirigeant qui justifie ainsi le prix important (plus de 20 millions d’euros d’indemnité) investi dans son recrutement. « Je suis déçu pour lui, explique Aulas, mais il vient d’arriver. Nous sommes solidaires. On a signé un contrat de cinq ans, qu’on va peut-être même prolonger d’une année. Cette saison est un peu particulière après la Coupe du monde qu’on a vécu. Et les joueurs sont rarement bons tout de suite après une mutation. »
A l’OL, Aulas ne veut pas virer Puel
Aulas s’exprime ensuite sur son entraîneur, Claude Puel. Alors que la plupart des médias le voient partant cet été, le président répère que le technicien devrait aller au bout de son contrat, qui prend fin en 2012. « On n’a pas l’habitude de changer d’entraîneur en cours de route, détaille-t-il. Puel a été embauché pour 4 ans. S’il envisage d’autres destinées, il faut lui poser la question. En ce qui nous concerne, on s’en tient au contrat actuel (un salaire de 250 000 euros brut mensuel) et au bilan qu’on ne manquera pas de faire en fin de saison. » Traduction: Puel peut démissionner, mais l’OL n’a pas envie de payer les 3 millions d’euros, l’équivalent d’une année de salaire, d’un éventuel licenciement.
Les joueurs de l’OL valent 200M€, selon Aulas
Dans ses confessions, Jean-Michel Aulas parle également des finances de son club. Et on peut que le président joue à fond la positive attitude, après avoir publié des comptes largement déficitaires pour la saison 2009/2010. Du Aulas dans le texte: » Nous avons des actifs accumulés grâce à nos résultats brillants acquis ces dernières années. 130 millions d’euros d’actifs immobilisés. C’est une sorte de cagnotte, de réserve. Et puis nous avons un effectif joueur qui est évalué, selon les bases de données, à plus de 200 millions d’euros. » Le dirigeant admet tout de même qu’il va falloir baisser la masse salariale pour retrouver l’équilibre budgétaire: « Il faut accepter durant les deux années qui viennent de faire ce que nous n’avons pas voulu faire cette saison, c’est à dire vendre des joueurs. » Ainsi, concernant les cas Cissokho et Bastos, données partants, Aulas admet avoir reçu propositions. « Mais Il vaut mieux faire envie que pitié », conclut-il.