
Le retour en grâce des clubs italiens dans les compétitions européennes (victoires de l’Atalanta BC en Ligue Europa, finales de la Fiorentina en Ligue Europa Conférence en 2024 et de l’Inter Milan en Ligue des champions 2025), élève la valeur globale du championnat.
Malgré un léger tassement des revenus des droits de l’audiovisuel, les clubs de Serie A compensent par une augmentation à la fois des revenus commerciaux et des recettes à la billetterie. Ainsi l’Italie demeure la meilleure force d’opposition derrière les plus gros championnats d’Angleterre, d’Espagne et d’Allemagne, mais à bonne distance de la Ligue 1 français et ses budgets de clubs globalement plus modestes.
Un bémol à cet essor des revenus, les dépenses elles aussi s’accroissent fortement au point de générer un important déficit cumulés à plus de 300 millions d’euros en 2024, néanmoins en baisse sur les dernières saisons. La Serie A a pour elle une forme d’homogénéité tant sur la force sportive des équipes que la puissance financière de chacune. Cella confère au championnat un intérêt plus poussé que les ligues voisines où quelques équipes seulement sortent du lot. Parfois comme en France, seul le PSG émerge face à une adversité trop isolée pour contester son autorité.
Un championnat plus équilibré entre les clubs ambitieux et ceux du bas de tableau
De fait, le différentiel entre le plus gros budget prévisionnel estimé que celui de l’Inter Milan et le plus modeste du promu Pise SC n’est que de dix, quand il grimpe à plus de 35 en France. Pour continuer à prospérer, les clubs de la Botte vont devoir pour plusieurs d’entre eux, repenser les stades, soit en les rénovants, soit en construisant des nouveaux. Des questions que justement mènent de front les deux clubs de Milan, mais aussi l’AS Rome ou l’ambitieux Côme 1907 parmi d’autres.
Les budgets des clubs de la Serie A 2025-2026
| Club | Budget 2025-2026 |
|---|---|
| Pise SC | 46 M€ |
| US Cremonese | 65 M€ |
| Lecce | 65 M€ |
| US Sassuolo | 70 M€ |
| Cagliari | 77 M€ |