
Le Borussia Dortmund vient de boucler l’un des plus gros contrats de sponsoring de son histoire. L’accord conclu avec Vodafone, d’une valeur totale de 150 millions d’euros sur cinq ans (soit 30 millions d’euros annuels), place le géant des télécommunications britannique au cœur de la stratégie commerciale du finaliste de la dernière Ligue des champions.
Cette signature s’inscrit dans une bataille commerciale acharnée sur le marché allemand des télécommunications. En s’associant au BVB, Vodafone affiche ses ambitions face à son concurrent Deutsche Telekom, partenaire historique du Bayern Munich sous la marque T-Mobile. Cette rivalité sportive devient ainsi le reflet d’un enjeu économique majeur entre les deux opérateurs.
Le contrat, assorti d’une option d’extension d’une année, débutera officiellement ce 1er juillet, à l’ouverture de la saison 2025-2026. Vodafone remplace ainsi deux sponsors précédents : le groupe chimique Evonik, qui conserve un statut de partenaire de second niveau, et l’opérateur 1&1, dont la collaboration a été interrompue.
Un contrat qui stimule l’ambition du BVB
L’accord se distingue par un geste symbolique fort de la part de Vodafone. L’opérateur a accepté d’adapter sa charte graphique aux traditions du club, en affichant son logo en noir sur les maillots jaunes iconiques du BVB. Cette adaptation chromatique témoigne de la volonté mutuelle de créer une identité visuelle cohérente.
Cette attention aux détails reflète l’ambition des deux parties de dépasser le simple cadre du sponsoring traditionnel. « Il ne s’agit pas d’une collaboration ordinaire », soulignent par communiqué les dirigeants des deux entités, qui mettent l’accent sur les valeurs partagées d’innovation et de performance.
Cette manne financière intervient à un moment crucial pour les finances du Borussia. Après avoir atteint la finale de la Ligue des champions, le club cherche à stabiliser ses revenus commerciaux pour concurrencer durablement les plus grands clubs européens.