
L’Olympique de Marseille a officialisé ce vendredi le transfert dans ses rangs d’Igor Paixao, un ailier brésilien devenu pour l’occasion la recrue la plus chère dans l’histoire du club phocéen. Qui dit la plus chère suppose des qualités sportives évidentes, souvent doublées d’un potentiel commercial élevé. À Marseille, quiconque s’impose dans l’effectif et le coeur des supporters verra son nom fleurir sur les maillots.
À ce propos, combien l’Olympique de Marseille devrait-il en vendre pour rembourser l’indemnité de 30 millions d’euros (et 5 millions de bonus) de son nouvel élément ? L’exercice a forcément des limites, car tous les clubs ne touchent pas la même chose, selon, d’une part, les contrats qui les lient aux équipementiers et les clauses négociées (royalties plus ou moins élevées) et d’une autre le niveau de taxation, de la production…
15% environ reviennent directement aux clubs
Sur un maillot vendu, la plus grosse part revient aux distributeurs/commerçants (environ 30%), un peu moins du quart va à l’équipementier, autant environ est taxé, 5% vont au transport, 3% à la production. En gros, il reste une quinzaine de pour cent qui reviennent directement au bénéfice des clubs.
En appliquant cette méthodologie au sens large, combien de maillots floqués Paixao, l’Olympique de Marseille devrait-il écouler pour rentabiliser son investissement de 35 millions d’euros ? Un peu plus de 1,5 million sur la base d’un maillot modèle authentique, le plus cher à 150 euros. Et plus de 2,3 millions de la version replica à 100 euros dans le commerce.
Sachant qu’en France, seul le Paris Saint-Germain a déjà franchi le seuil du million de tuniques vendues sur une même saison, il faudra donc à Igor Paixao qu’il prouve sa valeur autrement, sur le rectangle vert. En même temps, c’est pour cela qu’il a été recruté.