Les choses les plus sérieuses commencent ce dimanche pour l’équipe de France de rugby, engagée à la Coupe du monde 2019 au Japon. Les Bleus affrontent le Pays-de-Galles, pour une place en demi-finale du tournoi. Face à la nation de Ross Moriarty (500 000€/an) et de l’ouvreur Dan Bigard pour joueur le mieux payé du XV du Poireau (à près de de 680 000 euros la saison chez les Saints de Northampton), les joueurs français ont des arguments à opposer, y compris sur les salaires.
Gaël Fickou domine le vestiaire du XV de France sur les salaires
Côté tricolore, le plus élevé est donné à l’ailier Gaël Fickou, depuis qu’il a quitté le Stade Toulousain pour l’offre du Stade Français. Il avoisine les 800 000 euros la saison. Ce sont des estimations exprimées en brut, indépendante de possibles primes et de revenus du sponsoring, pour ceux qui en ont. Avec lui, sur la ligne des trois-quarts, Virimi Vakatawa (Racing 92), Yohann Huget et Maxime Médard (Stade Toulousain) sont estimés en deçà du demi-million d’euros bruts annuels.
Following on from yesterday’s graphic, here are the Most Valuable Positions combined across @premrugby @PRO14Official and @top14rugby. pic.twitter.com/NSdS5wD2Iz
— Esportif (@Esportif) December 30, 2018
Guilhem Guirado, l’exception qui confirme la règle
Devant, le pilier clermontois Rabah Slimani suit Fickou dans la hiérarchie des salaires, à près de 600 000 euros par an. Au rugby, tous les postes ne se valent pas sur la fiche de paie, mais il existe toujours l’exception pour confirmer la règle. Ainsi, selon une étude de l’agence Esportif en décembre dernier, le talonneur est celui qui rémunère d’ordinaire le moins. Sauf en France avec le capitaine Guilhem Guirado, il gagnerait près de 400 000 euros par an, et il a le soutien de sponsors personnels. Entre lui et Slimani se glissent les avants montpelliérain, Yacouba Camara et Louis Picamoles à un demi-million d’euros la saison, un peu moins ou plus selon les cas.