Vous vous souvenez de Pamela, la sulfureuse américaine aux doux baisers cocaïnés ? Celle qui, un soir de beuverie, avait insidieusement « contaminé » – dixit le Tas – notre tennisman Richard Gasquet ? Et bien figurez-vous que l’excuse de l’affreuse sorcière – pointée du doigt par le biterrois en réaction à son contrôle positif à la cocaïne en mars 2008 -, le Tribunal arbitral du sport l’a retenue comme valable. L’instance a donc décidé « d’exonérer de toute faute ou négligence », Richard Gasquet. Précision faite, le TAS estime qu’il « était plus probable que la contamination du joueur avec de la cocaïne ait été causée, comme Gasquet lui-même l’a toujours affirmé, par le fait d’embrasser une femme dans une discothèque à Miami la veille du contrôle anti-dopage et que le joueur avait apporté des preuves suffisantes pour établir la méthode d’ingestion. »
Richard Gasquet sort donc blanchi (quoi de plus normal pour une affaire de poudre !) de cette affaire sans avoir à rendre un centime des gains engrangés entre le 28 mars 2008 (moment de son contrôle positif) et le mois de mai de la même année. Mais le plus beau, c’est que l’AMA (Agence mondiale antidopage) et l’ITF (Fédération internationale de tennis) ont été condamnées à verser 6650 euros au joueur, en guise de réparation. Les partisans du « Petit Mozart » défendront qui s’agit là, ni plus ni moins que des dollars perdus pendant les mois de mise à l’écart de Gasquet du circuit. De toute cette histoire, Sportune reteiendra l’altruisme du TAS pour un joueur qui, quelles que soient les excuses avancées, a bien été contrôlé positif à une substance interdite !
Cresus Tensile